A croire que Paris et Lyon se sont donnés le mot. Malgré lenjeu, à la veille de ce choc, les deux clubs nentendent pas céder à la pression. Au camp des Loges hier, il flottait ainsi comme un air de fête. Les parisiens, quatrièmes, se sont entraînés pendant plus dune heure, le tout sous les regards admiratifs et les cris de joie de six cents supporteurs, dont deux tiers denfants. Sur le terrain, les joueurs affichaient également des mines réjouies, ne manquant pas de se « chambrer » à la moindre occasion. Exit donc la pression, du moins en apparence. En effet, dans le vestiaire, personne nignore limportance de cette rencontre. « Lyon est moins bien, on peut faire un joli coup », confie un joueur. Les parisiens ont là une occasion rêvée de retrouver cette troisième place quils avaient quittée au soir de leur défaite à Toulouse (4-1) le 22 mars. « Si on gagne ce match, on a de fortes chances de finir dans les trois premiers, poursuit-il. Mais, si on perd, ce ne sera pas dramatique non plus. La pression est surtout lyonnaise. »
ðtonnante décontraction
Et pour cause : en cas de défaite demain, lOL quitterait le podium, une première cette saison. Pourtant, les joueurs et le staff lyonnais gardent leur calme. Seule une question sur son style de jeu supposé frileux a fait sortir Claude Puel de son traditionnel flegme. « Arrêtez de me faire passer pour quelquun qui empêche ses joueurs de passer la ligne médiane ! » sest-il agacé. Les joueurs se sont entraînés devant une cinquantaine de spectateurs dans une décontraction qui tranche avec lenjeu du match. Même si cest surtout une qualification en Ligue des champions que lOL va tenter de sauver, le club a fait passer le message depuis lundi : Lyon croit en ses chances de titre.
Le parisien