Cest un fait indéniable : comparé à ses trois adversaires directs (Marseille, Bordeaux et Lyon), Paris est le club le plus épargné cette saison par les blessures graves. Seuls Armand et surtout Sakho, parmi les titulaires indiscutables, ont eu à regretter quelques coups durs.
Le défenseur central de 19 ans na débuté que 14 matchs de L1.
Certes, Grégory Bourillon (lombosciatique) ou encore Loris Arnaud (rupture des ligaments croisés) ont passé plus de temps à linfirmerie que sur une pelouse, mais leur indisponibilité a peu handicapé le groupe, parce quils entrent peu dans les plans de Le Guen. Les trois quarts de la saison se sont donc révélés sans anicroches. Et cest aussi le cas cette semaine. Seuls Traoré et Chantôme, qui ont un statut de remplaçant, sont encore trop courts pour la réception de Rennes dimanche.
« On a eu de la chance »
Difficile den dire autant pour leurs adversaires qui ont eu à déplorer au moins sept blessés graves cette saison. Et pas nimporte quel joueur, à limage de Wendel, Ramé, Cavenaghi, Henrique, Jussiê côté Girondins, de Clerc, Reveillère, Mensah, Bodmer, Govou, Delgado, Pjanic à Lyon, et de Valbuena, Taïwo, Niang, Ziani, Cana, Rodriguez, Bonnart pour Marseille. « On a évidemment eu de la chance, concède le médecin du PSG, Eric Rolland. Mais pas seulement. La bonne gestion du groupe, notamment le fait de faire tourner leffectif lors des matchs de coupe a permis de limiter les dégâts. La préparation physique, ainsi que les phases de récupération, ont aussi été bien gérées. »
Paris a retenu les leçons du passé. En début de saison, le club a commis lerreur de lancer trop tôt Makelele et Giuly sans que ces derniers soient prêts physiquement. Résultat : une absence de deux semaines pour le premier, de quatre semaines pour le second en octobre. Depuis, le PSG, conscient de son effectif limité, a pris plus de précautions.
Le Parisien