capitale. Il y a eu une riche carrière de joueur, il a lancé sa
carrière dentraineur à Paris lorsquil dirigeait la réserve et
maintenant il est le coach des « rouge et bleu ». A croire que le
destin du kanak et du club parisien sont liés pour léternité.

Andy Warhol a déclaré un jour qu « à lavenir, chacun aura son quart dheure de célébrité mondiale.»
Pour Antoine Kombouaré son moment de gloire fut son coup de tête
victorieux, synonyme de qualification contre le Real Madrid en quart de
finale de la coupe UEFA en 93. Ce but lui valut le surnom de « casque dor » et lui permit de devenir un des chouchous du public parisien en tant que joueur.
Avant
son heure de gloire à Paris, Kombouaré né en 1963 a débuté sa carrière
de footballeur en métropole à Nantes. En Loire-Atlantique, il évolue
pendant 7 saisons de 1983 à 1990. Le kanak a disputé 177 matchs chez
les canaris et a acquis la réputation dêtre un solide défenseur de « devoir ».
En
1990, il signe au PSG après un intermède de 5 mois à Toulon de juillet
à novembre. Il évolue pendant 5 saisons à Paris. Dans la capitale, il
va se forger un solide palmarès en remportant un titre de Champion de
France en 94, deux Coupes de France 93 et 95, ainsi quune Coupe de la
Ligue. Si le kanak a disputé 137 matchs avec le PSG, il a souvent été
barré par la charnière Ricardo-Roche. Ainsi, après avoir marqué contre
le Real de Madrid il court vers Michel Denisot, le président parisien,
pour lui demander pourquoi il est remplaçant. Mécontent de son statut
de doublure, Kombouaré a pourtant tout donné pour le club de la
capitale. Il sest toujours comporté en vrai guerrier.
Dans un entretien au magazine So Foot, il déclare que « Nantes ma appris mon métier, le PSG ma appris à gagner
». En plus de ses trophées, à Paris il dispute cinq demi-finales de
coupes dEurope daffilée. Cétait lépoque où le PSG battait le Real
Madrid, Barcelone et était craint sur tous les terrains du continent.
Après
ses 5 saisons parisiennes, le kanak décide de signer à Sion en Suisse.
Il y évolue pendant un an et il remporte la coupe avant de rejoindre
Aberdeen. Durant deux saisons, il joue en ðcosse. De cette période il
garde « un souvenir fantastique. Cétait un jeu très primaire, de
combat. Je me suis régalé. En France, tu touches un mec, il tourne 25
fois, tas limpression quil a la jambe cassée et dés que tas pris un
jaune ou un rouge, il se relève ». En 1998, il part dEcosse pour finir sa carrière à Paris. Pas au PSG, le club de son cur, mais au Racing.