Selon quelques témoins de la scène, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, s'en serait pris à l'arbitre à la mi-temps du match opposant le PSG à l'OL. Il paraîtrait que le patron des gones se serait plaint de l'arbitrage de Monsieur Fautrel sur le but de Ludovic Giuly, alors que ce dernier était valable… Cette discussion a donc inévitablement eu un impact sur la manière d'arbitrer de Freddy Fautrel sur le second but, l'égalisation lyonnaise, en fin de match, où l'homme en noir à laissé continuer le jeu après deux fautes, et a accordé un but pourtant hors-jeu.
La déception des parisiens dimanche soir était largement visible à la sortie des tribunes. En effet, le club de la capitale a encaissé un but, hors jeu, à 5 minutes de la fin du temps règlementaire. Une faute d'arbitrage qui se voit régulièrement sur les terrains de Ligue 1, mais qui aurait fait beaucoup moins de bruit si elle n'avait pas fait perdre deux points aux parisiens lors d'un véritable choc de L1 et si surtout, Jean-Michel Aulas ne s'était pas déplacé à la mi-temps du match jusqu'au vestiaire des arbitres. Le président de l'OL aurait fait part de son mécontentement sur le but de Giuly (pourtant valable) et sur l'exclusion de Joël Bats du banc lyonnais.
Une discussion s'est alors tenue devant le vestiaire des arbitres, avant que soudainement, Freddy Fautrel
A Lyon, l'on se défend comme on peut dans cette histoire dérangeante. Olivier Blanc, directeur adjoint, tente de s'expliquer : « Le président est bien parti voir l'arbitre à la mi-temps, mais pas pour critiquer lexpulsion de Bats ou le but de Giuly que M. Aulas savait valable. On fait beaucoup de procès dintention à Jean-Michel et il est courant quà la mi-temps des mots soient échangés avec les arbitres. Ce nest pas interdit et il ny avait aucun caractère vindicatif ».
Aucune réaction parisienne n'a pour le moment filtré, en revanche un arbitre international sous anonymat s'est montré indigné : « Cest malvenu et dommageable. Cela participe dune forme de déstabilisation. Pour les arbitres, la mi-temps doit servir à faire le point avec leurs assistants et se reposer. De la pression a été mise volontairement ou involontairement et, a priori, cela a joué sur larbitre assistant (ndlr : qui n'a pas levé le drapeau sur le but hors-jeu de Bafétimbi Gomis) ».
Grand déstabilisateur, il semblerait que Jean-Michel Aulas ne change pas ses habitudes… Reste à savoir si il y a eu triche ou intimidation.
Tifosi