Après les incidents survenus le 15 mars dernier, au cours de la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille au Parc des Princes, le club de la capitale s'était vu imposé un huit clos partiel entraînant la fermeture des tribunes Auteuil et Boulogne. Hier, le Comité National Olympique Sportif Français (CNOSF) demandait la levée de la sanction à l'encontre du club francilien. Cependant, la FFF et en particulier son président Jean-Pierre Escalettes, ne l'entend pas de cette oreille. Ce dernier juge déraisonnable de gracier le PSG et l'a bien fait savoir aujourd'hui :
« C'est un président en colère qui vous parle. Je suis très
remonté, très en colère contre cette décision. Elle tombe vraiment très
mal, alors que depuis une semaine on s'insurge, à juste titre, à tous
les niveaux et dans tous les ministères, contre les incidents de Nice
et Grenoble lors de la 6e journée de L1 (…) Cest un conseil
scandaleux : il faut s'en tenir aux amendes. Mais on sait très bien
qu'elles ne sont pas dissuasives ! On détruit complètement l'édifice
disciplinaire de la FFF. Le PSG est un club emblématique, comment
voulez-vous que j'aille après imposer une quelconque sanction à un
club, même amateur ? Je sais bien que l'intention du CNOSF n'est pas
d'autoriser ce genre de choses et je connais le travail fait par les
clubs, au PSG comme ailleurs, pour lutter contre ces débordements, mais
il faut mesurer quel message est envoyé aux fauteurs de trouble. On va
refuser la conciliation, on va aller devant le tribunal administratif », a-t-il prévenu.
Chris *