Le titre de l'article du journal L'Equipe de ce jour, reprenant les paroles de Jean-Pierre Escalette, président de la Féderation, "Un conseil scandaleux" n'est pas resté sans réponse.
Rappel des faits : Le 15 mars 2009, le Paris Saint-Germain reçoit l'OM pour un classico qui fait toujours parler de lui, qu'il soit au Parc ou au Vélodrome. Les supporters parisiens se voient reprocher lors de ce match, l'utilisation de feux de bengale, fusées et autres fumigènes (on parle d'une soixantaine), le déploiement de plusieurs banderoles insultantes (toujours dans l'esprit de ce fameux classico, dont les parisiens ne sont pas les seuls à en arborer lors de ce type de matchs), de jets d'objets divers et variés (pierres, téléphones portables…) et enfin, de l'intrusion sur le terrain d'un supporter parisien, pour lequel le match avait été interrompu.
La sanction rendue le 29 avril faisait état d'un match à huis clos ferme (allégé en huis clos partiel le 30 juin dernier, les tribunes concernées auraient été uniquement Auteuil et Boulogne, tribunes les plus actives) et d'une amende de 35.000¬. Seulement, la commission de conciliation hébergée par le CNOSF propose à ce jour, d'annuler le huis clos partiel infligé au PSG. Ce qui provoque la vive réaction de Jean-Pierre Escalette comme le rapporte l'Equipe : "Je suis très très remonté, très en colère contre cette décision. Elle tombe vraiment très mal, alors que depuis une semaine on s'insurge, à juste titre, à tous les niveaux et dans tous les ministères, contre les incidents de Nice et de Grenoble".
Apparemment très remonté comme il le dit lui-même, le président de la FFF va plus loin et juge : "un conseil scandaleux. On détruit complètement l'édifice disciplinaire de la FFF […] On va refuser la conciliation et aller devant le tribunal administratif".
De son côté, le président du CNOSF, Denis Masseglia, a répondu à ces propos : "Le conciliateur a pris une position sur un match de mars 2009. Il ne peut être juridiquement influencé par des évènements actuels. Même si cette position juridique ne tombe pas à un moment opportun, elle s'appuie sur des textes".
A noter, que la conciliation, même si elle examine dans le détail quelles avaient été les mesures de sécurités prises avant la rencontre, estime qu'un club n'est pas le seul à intervenir en ce qui concerne la sécurité d'un match, la FFF, la Ligue et les pouvoirs publics étant aussi concernés.