Pour Coupet c'est loin d'être la fin

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En rendant visite à Grégory Coupet hier en fin d’après midi, Robin Leproux fût vite rassuré, effet le président du club a pu voir un homme souriant et toujours aussi combatif. Pourtant rien n’aurait pu laisser présager une telle fin, étant donné que le gardien parisien a passé une très mauvaise nuit à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière. Faute de bloc opératoire disponible sur le moment, Eric Rolland (médecin du club) dut réduire la fracture en posant notamment une vis dans sa cheville gauche, jusqu’à ce qu’enfin un bloc se libère vers trois heures du matin.

Grâce à des médicaments antidouleur, Coupet à son réveil ne souffrait quasiment plus. De nombreux coéquipiers lui laissaient des messages de sympathie sur son téléphone portable. Quelques joueurs, dont Ludovic Giuly, avaient même prévu de lui rendre une petite visite dans l’après-midi ou bien encore Robin Leproux, qui a déclaré :  « Greg a déjà l’esprit tourné vers sa convalescence. Il a pris rendez-vous pour son retour dans trois mois. Psychologiquement, il est vraiment très fort. Il connaît déjà les étapes de son rétablissement. »

Du côté de ses amis, ils restent persuadés que sa carrière est loin d’être finie.  « Sa devise, c’est : ce qui ne tue pas rend plus fort. Il est fort. Son objectif, c’est de réduire la durée d’absence qu’on lui a donnée », explique un de ses proches. Ce choc qu’a causé la blessure de Coupet, Leproux compte bien s’en servir pour finir de souder l’équipe. « Ça a été un traumatisme sportif et humain, reconnaît-il. C’est quelqu’un d’emblématique. Je suis certain qu’après ce choc ses coéquipiers n’auront qu’une envie : obtenir des victoires afin de les dédier à Greg. »