La décision est donc tombée ce mercredi, lors d'une réunion à l'Élysée où figuraient Nicolas Sarkozy et Rama Yade, la secrétaire d'état aux sports. Celle-ci a d'ailleurs déclaré : "Cette subvention n'est plus conditionnée à une quelconque obtention de l'Euro. Cela veut dire qu'il est urgent de rénover les stades, Euro ou pas. Nos stades ont 66 ans de moyenne d'âge et de toutes les façons il faut engager ce processus de rénovation".
Le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, s'est lui montré enthousiaste suite à cette nouvelle : "Nous espérons que nous allons gagner, mais il s'agit d'un investissement à long terme, et cet investissement à long terme se fera quoi qu'il arrive. C'est quelque chose d'important". Roseline Bachelot, également présente à la réunion, a tenu à préciser que cette enveloppe de 150 millions d'euros sera partagée entre les 12 villes candidates, à hauteur de 10% du coût de leur projet.
Suite à une question abordant le sujet de l'importance de cette subvention, Rama Yade a déclaré que "Ce ne sont pas des projets publics, le stade de l'avenir est fondé au moins sur des partenariats public-privé et parmi les projets qui sont présentés aujourd'hui, il y a des stades totalement privés", avant de conclure que "la répartition s'est faite sur des critères équitables".
Rappelons que seules 9 des 12 villes candidates seront retenues pour accuillir les matchs de l'Euro 2016 en cas d'obtention du tournoi. La France proposera sa candidature officielle au plus tard le 15 février 2010, et la décision finale de l'UEFA sera prise le 28 mai. Quoiqu'il en soit ce jour là, la rénovation des stades majeurs en France sera d'ores et déjà mise en marche.