Victorieux au Parc des Princes contre
Strasbourg lors de la journée précédente (1-0), le PSG est retombé,
dimanche, dans ses travers, sur la pelouse de Nancy, à l'occasion de la
32e journée de Ligue 1 (0-1). Si les Parisiens n'ont pas montré
grand-chose pour crier à l'optimisme avant d'aborder les six dernières
journées, qui s'annoncent décisives dans la lutte pour le maintien,
Mamadou Sakho est le joueur qui a porté le plus haut les couleurs
parisiennes ce samedi. Retour sur le parcours d'un joueur lancé
rapidement (trop ?) par Paul Le Guen dans le grand bain.
Des débuts en championnat "exceptionnels"
Culotté Paul Le Guen ! Exaspéré par les prestations de ses
joueurs-cadres en début de
saison et visiblement à court de solutions,
l'entraîneur avait décidé de lancer un jeune joueur dans le grand bain.
Lors de la rencontre Valenciennes-Paris, qui s'était soldée par un
résultat nul (0-0), un jeune joueur répondant au nom de Mamadou Sakho
avait donc fait fêté sa première titularisation en Ligue 1. Porteur du
brassard de capitaine de l'équipe de France des moins de 17 ans, le
défenseur francilien héritait même, lors de ce fameux déplacement dans
le Nord, du capitanat de l'équipe
Depuis cette date, Mamadou Sakho compte cinq titularisations de plus et
deux apparitions en tant que remplaçant sur les pelouses de L1. Capable
aussi bien d'évoluer dans l'axe que de dépanner sur le côté gauche
quand Sylvain Armand est suspendu ou blessé, le Parisien de naissance
fait preuve d'une autorité naturelle pour son jeune âge. Technique,
propre dans ses relances, le joueur bénéficie également de la confiance
de Paul Le Guen. S'il est revenu à des choix tactiques plus "standards"
depuis Valenciennes, avec notamment les retours de Pauleta, Rothen ou
Yepes dans l'équipe-type, le technicien francilien fait encore appel à
lui. Il est désormais l'un des rares jeunes qui revient régulièrement
dans le groupe du PSG à la veille des matches officiels.
Sakho, le rebelle parisien
Contre Nancy, Sakho, qui a évolué dans l'axe, ne s'est jamais évertué à
se compliquer la tâche. Présent dans les duels, juste techniquement, le
jeune joueur n'a pas failli. Si le PSG a perdu, il le doit plus à sa
combativité, dont ne se départit en revanche jamais Mamadou Sakho. Le
défenseur passe d'ailleurs rarement totalement au travers. Autant sur
cette rencontre que sur l'intégralité de la saison, il est l'une des
rares satisfactions du club.
Jérôme Alonzo, son partenaire de club et aîné, était revenu sur la
prestation des jeunes joueurs parisiens, dont faisait partie Sakho,
après la qualification du PSG en Coupe de France contre Bastia (2-1). "Ce
sont des petits rebelles, des petits cons ! Non, ce sont de vrais
amours, même s'il faut sans arrêt être derrière eux. On les avait
qualifiés d'équipe C, ce qui n'était pas très sympa", avait déclaré le portier parisien avant d'ajouter à la fin du match : "Cela les a touchés et ils ont bien réagi, alors je suis très fier d'eux." S'il n'était pas directement concerné par cette réflexion, Sakho l'incarne toutefois à merveille.
Arrivé en 2002 au centre de formation, à l'âge de 12 ans, ce rebelle
dans l'âme a depuis fait ses classes. Présent pour la première fois
dans l'effectif professionnel pour un premier match de Coupe de l'UEFA
en février 2007 entre l'AEK Athènes et le PSG (0-2), le "titi" parisien
s'était montré un peu trop tendre. Pourtant, sa première apparition, il
s'en souviendra toute sa vie, à n'en pas douter. Dorénavant bien
intégré dans le goupe, le champion de France des moins de 18 ans avec
le club de son coeur semble, en tout cas, à l'orée d'une belle carrière.
Strasbourg lors de la journée précédente (1-0), le PSG est retombé,
dimanche, dans ses travers, sur la pelouse de Nancy, à l'occasion de la
32e journée de Ligue 1 (0-1). Si les Parisiens n'ont pas montré
grand-chose pour crier à l'optimisme avant d'aborder les six dernières
journées, qui s'annoncent décisives dans la lutte pour le maintien,
Mamadou Sakho est le joueur qui a porté le plus haut les couleurs
parisiennes ce samedi. Retour sur le parcours d'un joueur lancé
rapidement (trop ?) par Paul Le Guen dans le grand bain.
Des débuts en championnat "exceptionnels"
Culotté Paul Le Guen ! Exaspéré par les prestations de ses
joueurs-cadres en début de

l'entraîneur avait décidé de lancer un jeune joueur dans le grand bain.
Lors de la rencontre Valenciennes-Paris, qui s'était soldée par un
résultat nul (0-0), un jeune joueur répondant au nom de Mamadou Sakho
avait donc fait fêté sa première titularisation en Ligue 1. Porteur du
brassard de capitaine de l'équipe de France des moins de 17 ans, le
défenseur francilien héritait même, lors de ce fameux déplacement dans
le Nord, du capitanat de l'équipe
francilienne. C'était le 20 octobre 2007.
Depuis cette date, Mamadou Sakho compte cinq titularisations de plus et
deux apparitions en tant que remplaçant sur les pelouses de L1. Capable
aussi bien d'évoluer dans l'axe que de dépanner sur le côté gauche
quand Sylvain Armand est suspendu ou blessé, le Parisien de naissance
fait preuve d'une autorité naturelle pour son jeune âge. Technique,
propre dans ses relances, le joueur bénéficie également de la confiance
de Paul Le Guen. S'il est revenu à des choix tactiques plus "standards"
depuis Valenciennes, avec notamment les retours de Pauleta, Rothen ou
Yepes dans l'équipe-type, le technicien francilien fait encore appel à
lui. Il est désormais l'un des rares jeunes qui revient régulièrement
dans le groupe du PSG à la veille des matches officiels.
Sakho, le rebelle parisien
Contre Nancy, Sakho, qui a évolué dans l'axe, ne s'est jamais évertué à
se compliquer la tâche. Présent dans les duels, juste techniquement, le
jeune joueur n'a pas failli. Si le PSG a perdu, il le doit plus à sa
combativité, dont ne se départit en revanche jamais Mamadou Sakho. Le
défenseur passe d'ailleurs rarement totalement au travers. Autant sur
cette rencontre que sur l'intégralité de la saison, il est l'une des
rares satisfactions du club.
Jérôme Alonzo, son partenaire de club et aîné, était revenu sur la
prestation des jeunes joueurs parisiens, dont faisait partie Sakho,
après la qualification du PSG en Coupe de France contre Bastia (2-1). "Ce
sont des petits rebelles, des petits cons ! Non, ce sont de vrais
amours, même s'il faut sans arrêt être derrière eux. On les avait
qualifiés d'équipe C, ce qui n'était pas très sympa", avait déclaré le portier parisien avant d'ajouter à la fin du match : "Cela les a touchés et ils ont bien réagi, alors je suis très fier d'eux." S'il n'était pas directement concerné par cette réflexion, Sakho l'incarne toutefois à merveille.
Arrivé en 2002 au centre de formation, à l'âge de 12 ans, ce rebelle
dans l'âme a depuis fait ses classes. Présent pour la première fois
dans l'effectif professionnel pour un premier match de Coupe de l'UEFA
en février 2007 entre l'AEK Athènes et le PSG (0-2), le "titi" parisien
s'était montré un peu trop tendre. Pourtant, sa première apparition, il
s'en souviendra toute sa vie, à n'en pas douter. Dorénavant bien
intégré dans le goupe, le champion de France des moins de 18 ans avec
le club de son coeur semble, en tout cas, à l'orée d'une belle carrière.
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