accroché dans la surface par un défenseur lensois en finale de la Coupe
de la Ligue. M. Duhamel désigne le point de penalty à lultime minute
de jeu. Paris marque et gagne, les Lensois sont à terre. Problème :
cette action naurait jamais dû avoir lieu puisquun corner nordiste
navait pas été signalé juste auparavant. Ce fait de jeu montre bien
limportance des décisions de lhomme en noir sur le cours dune
rencontre.
Dans la foulée de cette finale, la 31e journée de
championnat a vu pas moins de 9 fautes darbitrage conséquentes dont
plusieurs lors de Bordeaux-Nancy. M. Poulat, arbitre de la rencontre a
notamment sifflé un penalty, abusé par Johan Micoud, auteur dune prise
de judo sur un Nancéen pour arriver à ses fins. Pire encore, le journal
Lðquipe a dénombré pas moins
de 85 fautes darbitrage depuis le début de la saison. A lheure où les
points sont chers et où plusieurs équipes luttent pour ne pas descendre
en Ligue 2, le rôle de larbitre devient de plus en plus central et
sujet à controverse.
A tord ou à raison, certains entraîneurs leur
incombent des défaites injustes, des expulsions imméritées, qui jouent
sur le cours du championnat. Même si lerreur est humaine et les
arbitres pas seuls responsables de la situation, les faits sont là. Il
y a bien un sérieux problème darbitrage en France. Jugés arrogants,
hautains par certains coachs, les hommes au sifflet ne sexcusent que
trop rarement de leurs erreurs, même après des séances vidéo
ultérieures aux matches. LUEFA sen est rendu compte le 19 décembre
dernier en infligeant un sérieux revers aux arbitres français. Aucun
dentre eux na été sélectionné pour jouer du sifflet cet été, lors de
lEuro 2008 ; une première depuis 1974.
Toujours pas de vidéo
Les
footballeurs comparent souvent les arbitres de rugby à ceux du
football. Mais les passionnés du ballon ovale ont un atout de plus dans
leur manche : la vidéo. En cas dessai litigieux, un simple signe de
larbitre central permet à un de ses collègues, posté devant son écran
de télévision, daccorder ou non lessai. Et 9 fois sur 10, ça marche !
La vidéo permet denlever du poids sur les épaules de lhomme en noir
lors de décisions importantes. Problème, lInternational Football Association Board sest dit contre toute nouvelle expérience technologique "jusquà nouvel ordre". Cest pourtant le seul point sur lequel joueurs, arbitres et entraîneurs sont daccord.