Sans une nouvelle réalisation de Pedro Miguel Pauleta, le Paris SG
semblait se diriger droit vers une nouvelle énorme déconvenue face à
Carquefou en Coupe de France. Doù cette question : la qualification en
demies peut-elle effacer la médiocrité du jeu parisien ?
«Il a fait ce quil fallait. Cest la classe internationale. Nous, on est que des joueurs de CFA 2.» «On a de la déception mais pas de regrets. Au PSG, ils ont un monsieur qui a fini le travail.» Dans les colonnes du Parisien,
les joueurs de Carquefou, que ce soit le remplaçant Marius Anita ou le
maitre à jouer Sébastien Le Paih, avaient tous ce même sentiment :
Paris ne leur était pas supérieur mercredi soir. Mais Paris dispose
dun atout qui, depuis quelques semaines, le tire de bien mauvais pas.
Et cet atout a un nom : Pedro Miguel Pauleta, alias lAigle des Açores.
A la Beaujoire, le Portugais a dabord tranquillement rongé son frein
sur le banc pour cause de turn-over décrété par Paul Le Guen. Avant
dentrer à la 70e minute de jeu au relais dun Ngog dont on se demande
encore sil savait quil avait un match de Coupe à disputer. Et comme
souvent, Pauleta naura pas eu besoin de 50 000 ballons distillés avec
amour pour faire la différence. Un simple centre dArmand venu de la
gauche, une infime déviation de Moreau et laffaire était dans le sac,
le Lusitanien plaçant sa tête hors de portée du malheureux Joinel. Pour
Le Guen, ce scénario avait tout de planifié : «On sest passé de
Pedro pendant 70 minutes et il a fait le reste. Je savais quil lui
suffisait dun ballon¦ Cest pour ça que javais tenu à le mettre sur
le banc.»