Au lendemain de la défaite face à Nice (3-2), Pedro Pauleta le clame haut et fort : « Tout le monde était coupable aujourd'hui (hier) ». L'attaquant du Paris SG espère que ses coéquipiers aient, en revanche, conscience que le maintien reste encore possible. « On verra à la fin de la saison qui est le plus coupable, insiste-t-il. Tout le monde doit assumer ses responsabilités. »
Après ce nouvel échec à domicile, le Paris SG replonge à la 18e place. Il devient premier relégable, à cinq journées de la fin du championnat. « Perdre comme cela après être revenu au score, c'est dur. On va s'accrocher, il reste cinq matches pour sauver le club. Il est important d'avoir conscience que c'est toujours possible. »
Pedro Pauleta s'interroge : « Comment peut-on prendre deux buts comme ceux d'hier (après être revenu au score, le PSG menait 2-1 à dix minutes de la fin du match). Il faut rester concentré jusqu'au coup de sifflet final, cela ne sert à rien de jouer 80 minutes. »
Le capitaine du Paris SG reste toutefois optimiste, et croit dur comme fer au maintien. « On va continuer. Je suis sûr qu'on va s'en sortir. On est obligé de penser qu'il est possible de faire un résultat à Caen. » Les Parisiens joueront un nouveau match couperet, samedi au stade d'Ornano. « C'est le moment de rester tous ensemble pour sortir le club de cette situation », martèle encore Pedro Pauleta.
Jérôme Alonzo, qui devrait garder les buts parisiens, mercredi, en quarts de finale de Coupe de France face à Carquefou, estime pour sa part : « Les joueurs doivent dorénavant montrer qu'ils sont des hommes. » La doublure de Michaël Landreau enchaîne. « On était très triste ce matin (hier). Mais il faut essayer de panser les plaies. On a perdu, on est relégable, vous imaginez l'ambiance dans le vestiaire. C'est pénible. On a pris un coup sur la tête. Maintenant, on va savoir si nous sommes costauds. »
Dans ces conditions, difficile de se concentrer sur le match de demain, face aux banlieusards nantais. Pour ce quart de finale de Coupe de France, Paul Le Guen devrait ainsi aligner une équipe de réservistes. Histoire, en cas de défaite, d'éviter une humiliation de plus à ses titulaires. Des joueurs déjà sous pression avant le déplacement périlleux, samedi, dans le Calvados, pour le compte de la 34e journée. Le temps presse.