«(Le maintien) Ca se joue surtout dans les têtes, c'est l'équipe la plus forte mentalement qui va l'emporter.» La petite phrase lâchée par Jérémy Clément avait lair bien anodine. Un truisme de conférence de presse daprès-match, sans doute. Mais dans la bouche du «guerrier», seul à surnager au plus fort de la tempête, quand le PSG, mené à la mi-temps, voyait la Ligue 2 se rapprocher inexorablement, le verdict somme comme un avertissement.
«On a fait preuve de volonté»
Ballotés dans le jeu par des Stéphanois plus entreprenants, les Parisiens portés par lémotion du dernier match de Pauleta au Parc de Princes, et le soutien du public, se sont sorti dun bien mauvais pas en faisant preuve dune rage rarement affichée cette saison. «Saint-Etienne était plus physique mais on a fait preuve de volonté», décrypte Paul le Guen, toujours aussi peu enclin aux débordements.
Comment expliquer une telle transformation pour une équipe capable de balancer des matchs une fois menées? Un début de réponse réside peut-être dans le rôle joué par le nouveau conseiller sportif Michel Moulin. Après le match samedi, alors que Pedro Miguel Pauleta accomplissait son tour dhonneur, il est allé féliciter un à un les joueurs parisiens, les prenant dans ses bras, glissant un mot à loreille de chacun. Dici au match contre Sochaux samedi, les Parisiens vont continuer leur préparation commando au Parc des Princes, transformé en camp retranché. Un autre bon moyen de créer, un peu tard peut-être, létat desprit qui a parfois manqué aux joueurs de la capitale pour se sortir daffaire plus tôt.
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