Les principaux acteurs du contrat local de sécurité (CLS) du Parc des Princes, le stade du Paris SG, ont fait mardi soir à la préfecture de police de Paris le point en terme de sécurité et de lutte contre le hooliganisme de la saison qui s'achève.
Un mois et demi après l'affaire de la banderole injurieuse contre les Ch'tis, déployée le 29 mars au stade de France, "le souci de lutter contre l'attitude de certains supporteurs" était au centre des débats, selon des participants à cette réunion qui n'était pas ouverte à la presse.
Le CLS rassemble, autour du préfet de police de Paris Michel Gaudin, des
représentants du Paris SG, des services de la préfecture de police, du
parquet et de la mairie de Paris.
Le PSG était représenté par son président Simon Tahar et le responsable de la sécurité Jean-Philippe D'Hallivilée.
Georges Sarre, représentant la ville de Paris, a indiqué à l'AFP que "la lutte contre le hooliganisme doit effectivement être une priorité". Il a souhaité que le parlement porte "la durée maximale d'interdiction administrative de stade" à "au moins un an".
Il a demandé qu'un "travail de fonds" soit réalisé "pour combattre l'ivresse dans les stades, avec le parquet, la préfecture de police et le PSG".
M. Sarre a également demandé au préfet de police que les réunions du CLS n'aient pas lieu uniquement dans les périodes de crises comme ce fut le cas dans le passé.
Depuis sa création, le 30 juin 2004, le CLS du parc des Princes s'est réuni 6 fois, le 15 janvier 2005, le 2 octobre 2006, le 28 novembre 2006, le 3 janvier 2007 et le 25 janvier 2007 et ce mardi.