A la veille de la finale de la Coupe de la Ligue, Sylvain Armand et Jérôme Rothen vont voir Alain Cayzac. « Les Strasbourgeois se sont vu promettre une primede12000 chacun en cas demaintien, expliquent-ils.On voulait juste vous avertir qu'on risque davoir des concurrents surmotivés. » Alain Cayzac décode la démarche comme une demande de prime de maintien. Il en informe Sébastien Bazin qui, outré par l'indécence du procédé, rentre dans une colère noire. Finalement, Alain Cayzac échafaude un système classique de prime de victoire,match par match.Un mois plus tard, après la défaite à Caen (0-3) et la descente de pseudo-supporteurs au camp des Loges, Daniel Hechter, lex-président du club (1973-1978), révèle la demande des joueurs parisiens. Devant l'émotion suscitée, Rothen et Armand jurent n'avoir jamais voulu réclamer, même indirectement, une prime. Personne ne les croit.