Le Paris Saint-Germain ne renonce pas à Claude Makelele. Le milieu défensif se serait vu proposer de nouvelles garanties en vue de son transfert dans la Capitale. A un de la fin de son contrat avec Chelsea, le poumon des Blues pourrait se montrer sensible aux conditions avantageuses proposées par le PSG.
L'échec, au moins provisoire, du transfert de Lilian Thuram, pour les raisons que l'on connaît, n'a pas mis fin aux ambitions du Paris-SG. Le club parisien entend toujours attirer à lui les éléments les plus expérimentés des Bleus, période 1998-2008. Le président Villeneuve est plus que jamais décidé à recruter Claude Makelele (35 ans, 18 matches de Premiership en 2007-08). A un an de la fin de son contrat avec Chelsea, le milieu récupérateur s'est déjà vu proposer par son actuel employeur une prolongation de contrat, dans des conditions salariales globalement équivalentes à celles qui sont actuellement les siennes (4,5 millions d'euros par an).
Un poste dans l'encadrement parisien ?
Mais l'arrivée de Luiz Felipe Scolari au poste de manager des Blues laisse planer le doute sur le temps de jeu de Claude Makelele. Le PSG se montrerait plus avantageux sur ce plan. Actuellement en vacances aux Etats-Unis, le milieu défensif se serait vu offrir de nouvelles garanties en cas de signature au PSG, croit savoir L'Equipe. L'international tricolore (70 sélections) aurait droit à un contrat de deux ans avec option pour une saison supplémentaire comme joueur, suivi d'un contrat de trois ans dans l'encadrement du club, sans doute au recrutement. Ce contrat personnalisé comporterait une clause susceptible de convaincre le plus exigeant des joueurs.
Même si Makelele était écarté un jour de ses fonctions dans l'encadrement, il percevrait l'intégralité des salaires restants. De quoi faire pencher la balance dans le sens souhaité, pense t-on au PSG. Resterait alors à régler la question du salaire. Car, en passant de Chelsea au PSG, "Make" changerait non seulement de Championnat, mais également de dimension financière. Pour ne pas y perdre trop, le natif de Kinshasa réclamerait toujours 340 000 euros nets mensuels. Une somme extrêmement lourde pour les finances parisiennes. On devrait voir plus clair dans ce dossier après le retour de vacances du principal intéressé, la semaine prochaine.