Le principal fait qui l'a influencé est l'accrochage entre Rothen et les supporters parisiens, qui sont allés jusqu'aux menaces de morts envers le joueur. C'est sans compter la situation catastrophique du club en championnat : « Cest un tout. Par rapport au classement, à la façon de jouer, au fait que les supporters étaient en colère, il y a eu aussi lhistoire avec Jérôme Rothen, à qui on avait crevé ses pneus de voiture. Bref à mon âge, je navais pas trop envie darriver dans cet environnement et au fond de moi, est ce que je jétais prêt à supporter cette pression sur mes épaules ? Le contexte ma refroidit. Mais contrairement à ce qui a été dit personne ne ma influencé. Cest ma décision. Cest tout simplement un choix de carrière.»
Au PSG, ce fut l'incompréhension totale. Tour à tour les hommes parisiens ont contacté le joueur lui-même pour l'inviter à réfléchir pour éventuellement changer de décision : « Alain Roche a été le premier à mappeler. C'est là que je lui ai fait part de ma décision. Il ne sy attendait pas. Il ma dit quil était très déçu, que je devais bien réfléchir, que la situation du PSG allait saméliorer. Juste après Monsieur Cayzac ma appelé pour essayer de comprendre, ensuite jai eu Paul Le Guen. Pareil il ma dit de bien réfléchir. »
Il réagit ensuite par rapport aux réactions, celle de Alain Cayzac en particulier qui avait été dur envers Yohann Gouffran, déclarant que son attitude était impardonnable. Mais l'ancien caennais n'est pas exempt de tout reproche : « Je reconnais que javais donné ma parole, donc je ne peux que comprendre lamertume des supporters parisiens. Après on sest peut être trop focalisé sur ma personne et certains propos ne mont pas fait plaisir comme quand le président Cayzac a dit que javais les chocottes ou que mon attitude était impardonnable. Javais limpression que tous les malheurs du PSG se concentraient sur ma personne. Cest là que jai mesuré limpact médiatique du PSG. Mais jai préféré ne pas parler pour ne pas envenimer les choses.