Sa période de « test », il la accomplie avec brio. A Monaco (1-0), il encaisse un but sur lequel il ne peut rien. Contre Bordeaux (1-0) et Sochaux (1-1), ses performances sont convaincantes. Aujourdhui, une question se pose : Landreau a-t-il digéré sa saison difficile ? Le portier répond oui.
« Je savais que jétais attendu, raconte-t-il. Cest le cas tous les ans. Lannée dernière, avec la blessure de Grégory Coupet, je devenais titulaire chez les Bleus. Aujourdhui, cest par rapport à mes erreurs. Dune saison sur lautre, tout est remis en question. Dun match à lautre même. Un jour, tu es le meilleur, et une semaine après, tu es une m¦ Cest ça, être gardien au PSG. »
Pas daigreur dans ses propos, juste un constat. En deux ans, Mickaël Landreau a appris à connaître le PSG. « Certaines critiques étaient justifiées, dautres non, poursuit-il. Je ne suis pas plus blindé ni plus fort quun autre. Jai vécu cette période comme une injustice. Mais je sais aussi, avec mon poste, que je suis plus exposé que dautres. Cest une perpétuelle remise en question. »
« Beaucoup ne se souviennent que de mes bourdes »
Loin dêtre animé dun sentiment de revanche, Landreau a tourné la page. « Je ne vis pas en ayant besoin de prouver quoi que ce soit, précise-t-il. Jai joué plus de 400 matchs, jai gagné des trophées. Je nai pas besoin de prouver à mon président ou à dautres que je suis un grand gardien. » Certains prétendent que le joueur sest attaché les services dun préparateur mental et physique pour repartir de zéro. Il affirme que non. « Je nai pris personne, sindigne-t-il, étonné que cette rumeur circule sur son compte. Pendant les vacances, jai pris plaisir à partager des moments en famille. Javais besoin de décompresser. Cest tout. »
Landreau, qui a perdu un peu de poids et pris du muscle, préfère expliquer son bon début de championnat par le travail effectué pendant la préparation et¦ sa fin de saison. « Beaucoup ne se souviennent que de mes bourdes, regrette-t-il. Mais mes deux derniers mois ont été solides. Je me suis appuyé là-dessus pour aller de lavant. »
Peu surpris par sa non-convocation chez les Bleus pour affronter lAutriche et la Serbie, il se consacre plus que jamais à son club. « Je reste à la disposition de léquipe de France, bien sûr. Mais je suis lucide, sourit-il, un peu las. De toute façon, le PSG est primordial. Jaime mon métier. Tant que cela durera, je me battrai pour être au top et le plus régulier possible. »