Paul Le Guen, malgré un Clasico plus que réussi face à Marseille, vous restez réservé sur les ambitions du groupe¦
La victoire face à Marseille est positive ; l'équipe a été bonne, le scénario aussi. Par contre, je ne crois pas que tout le monde s'emballe. Et je n'ai pas le sentiment d'être seul dans cette analyse. C'est vrai qu'on est de mieux en mieux, plus ouvert dans l'expression de notre jeu. Mais il s'agit d'être cohérent, compte tenu du passé récent. Et surtout d'être vraiment prudent. On a des ambitions, des espoirs. On va dans le bon sens et on doit continuer nos efforts.
En ce qui concerne le repositionnement en 4-3-3 notamment ?
On prend plus de victoires, mais aussi plus de buts. On a ouvert notre jeu. Auparavant, on avait du mal à être efficaces, on était un peu trop hermétiques. Là-dessus, il faut qu'on reste vigilants. Les buts encaissés dernièrement sont consécutifs à des erreurs grossières. Il faut les gommer au plus vite. On manque encore de rigueur pour progresser. Il n'y a pas d'euphorie à avoir : on a un match difficile à négocier contre Toulouse : on doit se concentrer, se préparer.
On parle beaucoup du phénomène Hoarau, est-il devenu indispensable au PSG ?
Disons qu'il a été très utile à l'équipe dernièrement. C'est un bon élément, mais je crois qu'il ne faut pas aller trop vite. Je suis très content de lui mais je sais que dorénavant, pour lui, ça va être un peu plus dur. Guillaume sera surveillé ; il l'était déjà avant, c'est vrai, mais pas à ce point. Il a du potentiel, on le compare souvent à Peter Crouch de Liverpool. Personnellement, je trouve Guillaume plus fluide, plus ample dans son jeu.
