Après sa qualification face à l'ASNL, le Paris Saint-Germain rencontrera le RC Lens en quart de finale de cette coupe de la ligue, dont le PSG avait été réintégré par le juge des référés du tribunal administratif de Paris. Si cette rencontre vous paraît banale, elle ne l'est à vrai dire pas du tout.
On se souvient en effet de la banderole « anti ch'tis », déployée par des supporters parisiens lors de la finale de l'année dernière, qui avait entraîné une polémique médiatique incroyable.Les supporters lensois ont donc de quoi relever les manches et croisant les doigts pour que se soit le club de la capitale qui se déplace en terre nordiste. Un tirage au sort en découdra le 18 novembre prochain.
Guy Delcourt, maire de Lens, a donc appelé ce jeudi au calme et au fair-play des supporters sang et or :
«Je crois qu'il faut jouer ce match à l'envers de ce qui s'est passé
l'an dernier. J'aimerais bien convaincre les supporteurs lensois de
montrer tout leur fair-play, tout leur esprit sportif, de valoriser
leur réputation de meilleur public de France. Il y a des formules à trouver, mais pas une allusion à la banderole, pas d'arrière-pensée, c'est ce que j'espère de la part des supporteurs lensois. S'ils viennent à Lens, la ville sera à mon avis en état de siège. Je
souhaite plutôt qu'on aille à Paris, en toute intelligence. Si ce sont
eux (des supporteurs parisiens, ndlr) qui, de nouveau, agressent les
supporteurs lensois, j'espère que, cette fois, les présidents des
instances du football sauront prendre les mesures qui s'imposent».
Ces déclarations seront-ils suffisantes pour apaiser les esprits ? Pas si sûr, le maire lensois envisagerait même d'écrire une lettre aux différents groupe de supporters du RC Lens.
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par Panam-Chris