Le PSG ne joue pas la Ligue des champions. Mais les Parisiens en aiment
l'odeur. Grâce à leur succès sur Lyon ce soir au Parc des Princes (1-0)
grâce à un but de Giuly (26e), les coéquipiers de Claude Makelele se
sont offerts cette saison le scalp de toutes les équipes françaises
engagés dans la lucrative Coupe d'Europe après les victoires contre
Bordeaux (1-0) et Marseille (4-2).
l'odeur. Grâce à leur succès sur Lyon ce soir au Parc des Princes (1-0)
grâce à un but de Giuly (26e), les coéquipiers de Claude Makelele se
sont offerts cette saison le scalp de toutes les équipes françaises
engagés dans la lucrative Coupe d'Europe après les victoires contre
Bordeaux (1-0) et Marseille (4-2).
Un succès de prestige qui ennivre un peu plus les supporters du PSG qui
se prennent à rêver de s'installer dans un trio de tête que les
Parisiens partagent ce soir avec Marseille (un match en moins) et
Rennes. Une victoire qui donne également confiance à tout le foot
français. Oui, Lyon est toujours leader après cette deuxième défaite de
la saison en L1 mais les septuples champions de France ne sont
peut-être plus aussi dominateurs que par le passé.
se prennent à rêver de s'installer dans un trio de tête que les
Parisiens partagent ce soir avec Marseille (un match en moins) et
Rennes. Une victoire qui donne également confiance à tout le foot
français. Oui, Lyon est toujours leader après cette deuxième défaite de
la saison en L1 mais les septuples champions de France ne sont
peut-être plus aussi dominateurs que par le passé.
Un début de match pied au plancher
Agressif, Paris débute la rencontre pied au plancher. Landreau écarte
une première frappe dangereuse de Benzema (3e) mais les hommes de Paul
Le Guen gênent considérablement la machine lyonnaise. Le milieu de
terrain parisien imprime un pressing harassant et Sessègnon multiplie
les arabesques qui ouvrent des brèches dans le bloc rhodanien.
une première frappe dangereuse de Benzema (3e) mais les hommes de Paul
Le Guen gênent considérablement la machine lyonnaise. Le milieu de
terrain parisien imprime un pressing harassant et Sessègnon multiplie
les arabesques qui ouvrent des brèches dans le bloc rhodanien.
Une tactique payante. Sur une touche, le milieu béninois décale Ceara
dont le centre passe au dessus de Hoarau. Mais au deuxième poteau,
Giuly surgit pour marquer de la tête son troisième but en trois matchs
(1-0, 26e). Le Parc exulte. Et pour démontrer que quelque chose a
changé au PSG, les Parisiens ne connaissent pas la baisse de régime qui
suivait régulièrement leurs buts lors des deux dernières saisons.
Toujours aussi physiques, les coéquipiers de Zoumana Camara ne
relâchent pas leur étreinte et Landreau a juste une bonne frappe de
Makoun à détourner en corner (35e) pour pouvoir rentrer au vestiaire
avec ce petit but d'avance.
dont le centre passe au dessus de Hoarau. Mais au deuxième poteau,
Giuly surgit pour marquer de la tête son troisième but en trois matchs
(1-0, 26e). Le Parc exulte. Et pour démontrer que quelque chose a
changé au PSG, les Parisiens ne connaissent pas la baisse de régime qui
suivait régulièrement leurs buts lors des deux dernières saisons.
Toujours aussi physiques, les coéquipiers de Zoumana Camara ne
relâchent pas leur étreinte et Landreau a juste une bonne frappe de
Makoun à détourner en corner (35e) pour pouvoir rentrer au vestiaire
avec ce petit but d'avance.
L'expulsion de Juninho
A la reprise, Sessegnon poursuit son festival mais sur deux de ses
offrandes, Giuly place une tête trop molle (46e) puis est trop court
pour couper le centre 60e). Trois minutes plus tard, l'ancien
Barcelonais aurait en revanche pu bénéficier d'un penalty pour une
charge de Kolodziedzac au coin des six mètres (64e). Mais M. Lannois ne
bronche pas, contrairement au public du Parc dont la bronca résonne
encore de l'autre côté du périphérique.
offrandes, Giuly place une tête trop molle (46e) puis est trop court
pour couper le centre 60e). Trois minutes plus tard, l'ancien
Barcelonais aurait en revanche pu bénéficier d'un penalty pour une
charge de Kolodziedzac au coin des six mètres (64e). Mais M. Lannois ne
bronche pas, contrairement au public du Parc dont la bronca résonne
encore de l'autre côté du périphérique.
Paris encaisse le coup. Landreau se paie même le luxe de bloquer un
coup-franc de 25 mètres de Juninho (74e), seul petit éclair du
Brésilien, expulsé à peine vingt minutes après avoir remplacé Benzema
pour une méchante faute sur Armand (77e). Le symbole d'un ogre lyonnais
plus si serein, que Paris par son talent a su faire douter puis chuter.
Le signe aussi que cette année, les parisiens pourraient sentir de plus
en plus le doux parfum de la Ligue des Champions. Ils ont prouvé ce
soir qu'ils la méritaient.
coup-franc de 25 mètres de Juninho (74e), seul petit éclair du
Brésilien, expulsé à peine vingt minutes après avoir remplacé Benzema
pour une méchante faute sur Armand (77e). Le symbole d'un ogre lyonnais
plus si serein, que Paris par son talent a su faire douter puis chuter.
Le signe aussi que cette année, les parisiens pourraient sentir de plus
en plus le doux parfum de la Ligue des Champions. Ils ont prouvé ce
soir qu'ils la méritaient.
Le Parisien