Interrogé dans L'Equipe sur son début de saison et la situation
actuelle du Paris-SG, Ludovic Giuly, qui reconnaît n'être pas encore à
100% de ses moyens, se montre satisfait et ambitieux. Par rapport à
l'équipe de début de saison, c'est le jour et la nuit selon l'ancien
Romain. « Il dégage beaucoup plus de confiance, lâche-t-il au sujet du club parisien. Au
départ, on ne savait pas trop où on allait. Aujourd'hui, on se sent
bien à tous les niveaux. Rien qu'avec nos nouveaux locaux : maintenant,
on prend plus notre temps avant de quitter l'entraînement. » La fragilité psychologique après deux années difficiles a disparu. « C'est parti. Quand ça va mal, on arrive à réagir, on sait répondre mentalement. C'est déjà bien », confirme Giuly.
Il explique également ce qui semble avoir changé dans le jeu du club de la capitale : « áa
bascule bien de gauche à droite, alors que c'était le problème l'an
dernier. On peut aussi jouer long ou dans la profondeur quand ça
chauffe, lancer des contres rapides. Notre palette est plus large. » « On
forme un groupe qui travaille bien, qui réagit bien à tout ce que
demande le coach. Chaque jour, on hait un peu plus la défaite »,
ajoute "Ludo" qui sera à nouveau titulaire aux avant-postes samedi soir
à Auxerre au côté de Guillaume Hoarau. Une nouvelle place qui convient
parfaitement au lutin parisien. « Nous en avions parlé (avec Paul Le Guen) en tout début de saison, il savait que c'est un rôle dans lequel je me sens bien, explique Giuly. Je
profite des déviations de Guillaume (Hoarau), et ce n'est pas le même
travail défensif : sur le côté, il faut être très bien physiquement
pour assurer le repli défensif et exploser offensivement. »
sur le terrain que moi. Si quelque chose ne va pas, on en discute, mais
nous ne sommes pas des policiers non plus, a affirmé l'ancien attaquant
de l'AS Roma. Dernièrement, on a discuté tous ensemble, parce que deux
ou trois choses nous avaient interpellés. Tout le monde vit bien le
truc : on ne peut pas tous être amis à l'intérieur d'un groupe. Mais
sur le terrain, nous devons être unis. »
Si
le PSG, actuellement 5e, poursuit sur sa trajectoire actuelle, il
pourrait bien être question de Ligue des champions en fin de saison.
Une qualification qui viendrait trop tôt ? « Ce n'est jamais trop tôt si
le groupe est de qualité, réfute Ludovic Giuly en guise de conclusion.
Mais le chemin est long, très long. On est en train de réussir une
bonne première partie de saison, rien de plus. »