entraîneur de Reims. L'ancien coach du Paris-SG, libre de tout contrat
depuis son départ du Betis Séville en juin 2007, devrait prendre la
succession de Didier Tholot, dont le sort devrait être scellé ce
mercredi. Pour Fernandez, le défi qui lui est proposé s'annonce
délicat, mais pas impossible. Malgré l'actuelle dernière place du club
champenois, à huit points du premier non relégable, Châteauroux, le
technicien «part du principe que c'est jouable». Il explique dans L'Equipe les raisons qui pourraient le conduire à accepter ce challenge.
«Si je vais à Reims, ce n'est pas pour l'argent, souligne-t-il d'emblée. C'est
le challenge sportif qui me plaît. Reims est un club qui appartient au
patrimoine du football français, au même titre que Paris, Marseille ou
Saint-Etienne. Aller là-bas, ce serait tenter de sauver un tel club de
la relégation et c'est le genre de pari qui me motive. Oui, sauver ce
club, c'est la priorité absolue. Reims, c'est aussi un stade dont la
place n'est ni en National, ni en L2, mais en L1». Selon lui, il ne resterait plus que «quelques détails» à régler pour finaliser son arrivée. Il espère pouvoir annoncer sa décision définitive avant vendredi.
Pour mener à bien sa mission, Fernandez évoque déjà quelques «retouches» à apporter à l'effectif. «Quand tu as la plus mauvaise défense de L2, tu as forcément des choses à changer». Il compte également partager son optimisme avec ses probables futurs joueurs. «L'idée,
c'est de leur dire quoi ? Leur dire qu'il reste soixante points en jeu.
Leur dire : "Vous ne pouvez pas faire pire ! Vous pouvez vous améliorer
à tout point de vue si vous tirez dans le même sens". Fernandez cite Alain Perrin, qui a succédé en cours de saison à Laurent Roussey du côté de Saint-Etienne, en exemple. «Il est important de remettre les joueurs sur un pied d'égalité».