
Les Parisiens détruisent Leverkusen
Sur la pelouse de la BayArena, le Paris Saint-Germain a livré l’une de ses prestations les plus abouties de l’ère Luis Enrique. Un match ébouriffant, électrique, où les Parisiens ont mêlé maîtrise, réalisme et panache pour corriger un Bayer Leverkusen totalement dépassé. Sept buts, deux cartons rouges et des retournements de situation à la pelle : la soirée avait tout d’un scénario de Ligue des champions… version blockbuster.Compte rendu de cette soirée d’Europe.
Après deux succès en autant de matchs dans cette phase de Ligue de la UEFA Champions League 2025‑26, le PSG se présentait en Allemagne avec un seul objectif : repartir avec les trois points de son déplacement chez le Bayer 04 Leverkusen. L’entraîneur Luis Enrique affichait une équipe déterminée, profitant notamment du retour en compétition de Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, absents lors de la précédente confrontation face au FC Barcelone. En revanche, les cadres Marquinhos et Ousmane Dembélé, fraîchement remis de blessure, prenaient place sur le banc pour ce rendez-vous.
La composition de départ du PSG alignait donc du classique au but et à la défense alors que Lucas Chevalier, Achraf Hakimi (capitaine du soir), Ilya Zabarnyi, Willian Pacho, Nuno Mendes étaient titulaires pour défendre le club de la capitale.
Luis Enrique avait composé un milieu à 3 avec Vitinha – Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu alors que devant on pouvait noter les retours de Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué, accompagné de Bradley Barcola

Avec un tel onze, le PSG affichait clairement ses ambitions : imposer son jeu, contrôler le match et s’imposer à l’extérieur, sans laisser le moindre doute à son adversaire.
Dès les premières minutes, les Parisiens ont imposé leur rythme. Sur un corner côté droit, Nuno Mendes délivre un centre rentrant du pied gauche et c’est Willian Pacho qui reprend de la tête et ouvre le score pour Paris (0-1, 7′). La domination adverse s’affirme : davantage de duels gagnés, des prises d’initiative, un environnement allemand qui peine à trouver ses marques.

La tension monte côté Leverkusen, qui obtient un penalty vers la 25ᵉ minute suite à une main dans la surface. Mais le portier parisien Lucas Chevalier réalise l’arrêt, repoussant la tentative de Alejandro Grimaldo.
Deux rouges, mais Paris reste implacable
La rencontre bascule : d’un côté, Leverkusen perd son capitaine Robert Andrich après un coup de coude volontaire (33′). Quelques minutes plus tard, c’est au tour des Rouge et Bleu d’être réduits à dix : Illia Zabarnyi est exclu et laisse les siens sur un penalty. Leverkusen en profite via Aleix García (1-1, 38′).
Mais Paris ne tremble pas , loin de la,
Servi par Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué ne s’est pas fait prier pour ajuster parfaitement sa frappe et remettre le PSG devant au tableau d’affichage (1-2, 41e).

À peine le temps de respirer que l’international géorgien s’est illustré à son tour : une sublime frappe enroulée venant caresser les deux poteaux avant de finir au fond des filets (1-3, 44e).

Dans la dynamique, Paris a encore frappé. Sur une transition éclaire, Doué s’offre un doublé avant la pause (1-4, 45’+3).
Cinq buts, deux penalties, deux expulsions : la première période à la BayArena a été aussi folle qu’intense.
Au retour des vestiaires, les Parisiens ont conservé le même tempo. Sur une action 100 % portugaise, Vitinha remonte le ballon sur plusieurs mètres puis trouve Nuno Mendes dans la profondeur, qui conclut sans trembler (1-5, 50e).

Leverkusen tente de répondre, et Aleix Garcia réduit l’écart d’une frappe surpuissante en pleine lucarne, signant lui aussi un doublé (2-5, 54e). Ce large avantage permet alors à Luis Enrique de faire entrer son Ballon d’Or, Ousmane Dembélé. Quelques instants plus tard, le numéro 10 est déjà décisif : parfaitement servi par Bradley Barcola, il inscrit le sixième but parisien et fête son retour de la plus belle des manières (2-6, 66e).

Finalement, Vitinha scelle le festival offensif d’une frappe limpide dans les derniers instants (2-7, 90e).
Une démonstration de force qui confirme, s’il en fallait encore une, le statut de champion d’Europe du Paris Saint-Germain.
Une victoire symbole
Cette éclatante victoire à l’extérieur place le PSG provisoirement en tête de son groupe avec trois victoires en trois matchs dans cette phase de groupes européenne. Au-delà des chiffres, c’est la manière qui marque : domination collective, exploitation des occasions, retour rapide après des moments plus délicats, et capacité à tuer le match quand il le fallait.
Et maintenant ?
Le défi se poursuit pour le club de la capitale : un déplacement en Bretagne face à Stade Brestois 29 dès ce samedi à 17h. Objectif : prolonger cette «semaine pleine» et conserver cette dynamique victorieuse sur tous les fronts.
Le club de la capitale est pour l’instant parfait avec 3 matchs 3 victoires , 13 buts marqués et seulement 3 encaissés.
En résumé : une performance de haut vol, qui envoie un message fort en Europe et démontre que le PSG a les moyens, ce soir, de viser loin.