Dans un fauteuil, Vitinha a rayonné face à Nice (1-0).
Au bout du bout du temps additionnel, le Paris Saint-Germain a arraché un succès bien mérité face à l’OGC Nice (1-0) ce samedi après-midi. Une rencontre dominée de la tête et des épaules et dont plusieurs enseignements peuvent être tirés.
Paris libéré, Paris délivré ! Ce samedi après-midi, en ouverture de la 11e journée de Ligue 1, les champions de France en titre ont littéralement asphyxié Nice. La nette domination francilienne se matérialise par certains chiffres : 28 tirs à 5, 76% de possession à 24… Bien plus concernés et impliqués qu’en milieu de semaine à Lorient (1-1), les hommes de Luis Enrique ont livré une prestation intéressante et ont été récompensés par le but sur le gong de Gonçalo Ramos (90e+4).
L’heure est désormais de tirer les enseignements de ce match :
Vitinha en maestro
Dans un fauteuil, le milieu portugais a tout bonnement rayonné. Avec quelque 149 ballons touchés, Vitinha a été omniprésent et a fait la pluie et le beau temps dans l’entrejeu. Avec 132 passes réussies sur 141 tentées (94% de réussite), le Lusitanien a humilié l’intégralité de la formation niçoise qui n’a elle tenté que 96 passes sur l’ensemble de la rencontre. Un nouveau petit récital qui confirme la forme olympique du numéro 17 parisien.
Warren Zaïre-Emery confirme
Sur la pente ascendante ces dernières semaines, « WZE » a de nouveau livré une belle prestation et confirmé sa montée en puissance. Face aux Aiglons, le Titi parisien a été précis (97% de passes réussies) et entreprenant. Il s’est notamment distingué par ses transversales et son jeu long (86% de passes longues réussies) qui ont permis d’allonger et d’aérer le jeu des Rouge-et-Bleu. Avec beaucoup de personnalité, l’international français prouve qu’il faut de nouveau compter sur lui.
Gonçalo Ramos, de supersub à sauveur
Décevant lors de chacune de ses titularisations, Gonçalo Ramos a encore prouvé à Luis Enrique qu’il est meilleur lorsqu’il débute sur le banc que sur le pré. Entré en jeu à la 72e minute en lieu et place de Senny Mayulu, l’avant-centre portugais s’est montré à son avantage et a beaucoup pesé sur l’arrière-garde azuréenne. C’est finalement lui qui a enfilé le costume du sauveur dans les ultimes secondes du temps additionnel en plaçant une tête imparable à bout portant après une déviation de Kvaratskhelia sur corner. Un vrai « supersub ».
Barcola encore trop timoré
Comme souvent depuis ce début de saison 2025/26, Bradley Barcola a été volontaire, utile dans le jeu mais du reste trop timoré. S’il a été le joueur offensif parisien le plus en vue en première période, l’ancien Lyonnais s’est ensuite éteint à petit feu. Durant le premier acte, il a surtout raté une occasion en or à bout portant en envoyant une frappe trop molle sur Diouf. Remplacé à l’heure de jeu pour souffler, Barcola est attendu titulaire face au Bayern mardi et devra se lâcher davantage pour retrouver sa lumière et ses éclats.