Paris sort finalement vainqueur du piège Nicois
Il aura fallu attendre l’ultime souffle d’un match verrouillé de bout en bout pour voir le Paris Saint-Germain faire plier l’OGC Nice. Grâce à une tête salvatrice de Gonçalo Ramos dans le temps additionnel (90e+4), le club de la capitale s’impose sur le fil (1-0) et consolide son fauteuil de leader de Ligue 1. Compte rendu de cette victoire au bout du bout.
Un PSG patient face à un mur niçois
Trois jours après le nul frustrant à Lorient (1-1), les Parisiens retrouvaient le Parc avec l’ambition de relancer la machine. Mais en face, Nice avait choisi de fermer boutique : un bloc compact à neuf joueurs derrière le ballon, une défense à cinq hermétique, et la volonté claire de museler les offensives parisiennes.
Malgré tout, Luis Enrique avait composé un onze tout de même expérimenté alors que pour cette 11e journée de Ligue 1 face à Nice, ce dernier avait choisi d’aligner une équipe résolument tournée vers l’avant, tout en préservant un certain équilibre. Dans les buts, Lucas Chevalier était titulaire et ce dernier était protégé par une défense à quatre composée d’Achraf Hakimi et Nuno Mendes sur les côtés, tandis que Willian Pacho et Ilya Zabarnyi formaient la charnière centrale.
Au milieu, la jeunesse et la maîtrise technique étaient à l’honneur avec le duo Warren Zaïre-Emery – João Neves, chargés d’assurer la relance et la récupération, épaulés par Vitinha un cran plus haut dans un rôle de meneur de jeu mobile.
Devant, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia animaient les ailes, multipliant les appels et les percussions pour étirer le bloc niçois, tandis que Sonny Mayulu en pointe, était titulaire.

Une composition cohérente et ambitieuse, fidèle à la philosophie de jeu du technicien espagnol : possession, pressing haut et intensité dans les transitions. Si la finition a longtemps fait défaut, le plan d’ensemble a fini par payer… sur la dernière action du match.
Malgré une nette domination territoriale, les hommes de Luis Enrique ont longtemps buté sur la rigueur azuréenne. Bradley Barcola (14e) lançait les hostilités, avant que Kvaratskhelia, Zaïre-Emery et Hakimi ne tentent tour à tour leur chance. Sans succès. Yéhvann Diouf, impérial dans ses cages, s’imposait à plusieurs reprises, repoussant l’échéance avec sang-froid.
Côté niçois, les incursions offensives se comptaient sur les doigts d’une main. Seule une tête de Juma Bah sur coup franc (32e) a brièvement rappelé que le Gym n’était pas venu qu’en spectateur.
Le poids du temps et la délivrance
De retour des vestiaires, le PSG accentuait encore sa pression. João Neves (53e) frôlait le cadre d’une frappe tendue, avant que Vitinha (68e) ne bute une nouvelle fois sur un Diouf infranchissable. Le Parc grondait, sentant la frustration monter, tandis que Nice pliait mais ne rompait pas.
Puis vint le symbole parfait : le centième match de Gonçalo Ramos sous le maillot rouge et bleu. D’abord maladroit à la 80e minute, l’avant-centre portugais allait se racheter dans le temps additionnel. Sur un ultime centre de Lee Kang-In, prolongé par Kvaratskhelia, Ramos surgissait au second poteau et catapultait le ballon de la tête dans les filets (1-0, 90e+4). Explosion de joie dans un Parc des Princes incandescent.

Une victoire à l’usure, un leader affirmé
Paris s’impose dans la douleur, mais avec autorité. Face à une équipe niçoise disciplinée mais inoffensive, les hommes de Luis Enrique ont fait preuve de persévérance et de caractère, qualités essentielles dans la quête du titre.
Avec cette victoire arrachée à la dernière seconde, le PSG confirme sa place de leader et peut désormais se tourner vers la Ligue des Champions, où il retrouvera mardi prochain le Bayern Munich dans un choc attendu au Parc des Princes.