Le PSG a repris espoir avec le carton rouge écopé par Luis Diaz avant la mi-temps.
Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain a chuté à domicile face au Bayern Munich (1-2) en Ligue des Champions. Une défaite au goût amer après une soirée rocambolesque et cauchemardesque.
Le champion n’est plus invincible. Ce mardi soir, à l’occasion de la 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions, le PSG s’est pris les pieds dans le tapis et s’est incliné face au Bayern Munich. Un premier revers pour le club de la capitale dont on peut tirer plusieurs enseignements majeurs.
L’infirmerie ne cesse de se remplir
Plus les semaines passent et plus les supporters parisiens se demandent s’ils pourront à nouveau revoir jouer leur équipe favorite au complet. Depuis le coup d’envoi de la saison 2025/26, les champions d’Europe en titre sont confrontés à un nombre ahurissant de blessures. Titularisé à la surprise générale en pointe alors qu’il semblait souffrir des ischios, Ousmane Dembélé n’aura tenu que 20 minutes avant de demander le changement et de regagner les vestiaires. Juste avant la pause, ce fut au tour de l’inaltérable Hakimi de sortir sur blessure après un tacle qui s’apparentait à un attentat du double buteur munichois, Luis Diaz. En l’espace d’une soirée, Paris a perdu très gros…
Le Bayern a surclassé le PSG tactiquement avant le rouge
Si les statistiques finales attestent le contraire, les Rouge-et-Bleu ont longtemps été surclassés et baladés par le club allemand. En première période, les hommes de Kompany ont rapidement appuyé sur l’accélérateur et ont facilement pris le jeu à leur compte. Avec un bloc hyper compact et très haut, les Bavarois ont asphyxié les Parisiens et les ont empêchés de développer leur habituel jeu collectif. En leur confisquant le cuir sur des séquences parfois longues, Kimmich, Kane et consorts ont contraint les Parisiens à ce qu’ils savent faire le moins : rester sans ballon de longues minutes et procéder en contres et attaques rapides. Et même si le rouge de Luis Diaz juste avant la pause a inversé le rapport de force, jamais les Allemands n’ont laissé la victoire leur échapper en seconde période tant leur bloc ne s’est pas fissuré malgré les innombrables assauts franciliens.
Le PSG a manqué d’inspiration offensive
Longtemps dans l’incapacité d’inquiéter ce Bayern, le club de la capitale a finalement attendu un coup du sort pour reprendre espoir dans cette soirée rocambolesque avec l’expulsion directe de Luis Diaz juste avant la pause. En supériorité numérique, les hommes de Luis Enrique ont alors pris le jeu à leur compte durant le second acte et ont poussé très fort, frappant près de 19 fois au but durant les 45 dernières minutes (contre 2 tirs allemands simplement). Pour autant, outre le but de João Neves (74e, 1-2), la tête du même Neves qui a frôlé le poteau et le face-à-face manqué par Zaïre-Emery, les champions de France ont encore une fois semblé manquer de tranchant et d’inspiration sur le plan offensif. Comme face à Nice le week-end dernier, les Parisiens se sont cassé les dents sur un bloc parfaitement en place et bien organisé qu’ils n’ont su prendre de vitesse ni déjouer.
Paris plombé par ses erreurs
En Ligue des Champions, tout se paye cash. Et ce ne sont pas les Parisiens qui pourront dire le contraire tant la réalité leur a été violemment rappelée ce mardi 4 novembre au soir. Si Pacho a été surpris par la subtile déviation de Gnabry pour Olise sur l’ouverture du score de Luis Diaz (4e, 0-1), Marquinhos s’est rendu coupable d’une erreur monumentale en se faisant subtiliser la balle dans ses pieds à l’entrée de la surface par Luis Diaz, qui s’en est allé ensuite fusiller Chevalier (32e, 0-2). Plus que ces deux erreurs qui leur ont été fatales, les coéquipiers de Nuno Mendes n’ont pas dégagé beaucoup de sérénité hier soir et n’ont pas été souverains devant et dans leur surface, se faisant de nombreuses frayeurs avec des relances courtes et dégagements ratés.
Si cette défaite sonne comme la fin de l’invincibilité parisienne cette saison en Ligue des Champions, nul doute que Luis Enrique tirera des enseignements positifs et constructifs de cette rencontre puisque non, tout n’est pas à jeter tant les pensionnaires du Parc des Princes ont acculé le Bayern en seconde période.