Luis Diaz profite de l'erreur de Marquinhos pour de nouveau tromper Chevalier
Largement dominé en première mi-temps, valeureux en seconde, le Paris Saint-Germain s’est incliné ce mardi soir au Parc des Princes face au Bayern Munich (1-2, 4e journée de LDC).
C’était le choc de ce début de saison. Le Champion d’Europe en titre contre l’équipe la plus impressionnante actuellement sur le vieux continent (15 victoires sur les 15 premiers matchs de l’exercice en cours, et donc 16 désormais). Malheureusement, le club de la capitale a dû admettre la supériorité du FC Hollywood. Mais a aussi (et surtout) perdu davantage…
Comme dans un cauchemar
Pour l’occasion, Luis Enrique alignait un onze plus très loin d’une équipe-type. Si bien sûr Désiré Doué faisait figure de grand absent, le tout frais Golden Boy étant probablement absent jusqu’à début 2026, seul Joao Neves n’était pas titulaire, Lucho lui préférant un Warren Zaïre-Emery retrouvé depuis quelques semaines. En face, Vincent Kompany alignait sa composition habituelle, en prenant en compte les blessures longue durée de Jamal Musiala et Alphonso Davies.
Très vite, le Parc des Princes comprit que la soirée allait être compliquée. Transpercée par une subtile déviation de Serge Gnabry, la défense locale vit Lucas Chevalier repousser la tentative de Michael Olise, avant de finalement s’incliner sur le second ballon de Luis Diaz (3e, 0-1). Mais au-delà de cette ouverture du score précoce, c’est le nombre incalculable de ballons perdus dans la relance qui fut inquiétant. D’autant que le pressing bavarois fut surtout intense durant les 10 premières minutes, avant de se calmer.
La matérialisation de ce sabordage intervint à la demi-heure de jeu, quand l’inattentif Marquinhos se fit chiper le ballon par ce diable de Luis Diaz, qui n’eut plus qu’à ajuster l’ancien portier lillois (31e, 0-2). Exploitant à merveille les failles Rouge et Bleue, les Munichois ont eu plusieurs opportunités pour davantage corser l’addition (Pavlovic 17e, Gnabry double poteau 30e, Stanisic but refusé 45e, Kimmich 45e+1).
Mais pour que le naufrage soit total, il fallait que les nôtres perdent encore des joueurs sur blessures. Titulaire surprise car il se plaignait encore des ischios le week-end dernier, Ousmane Dembélé rechuta. Auteur d’une réalisation logiquement refusée pour hors-jeu (22e), le Ballon d’Or céda prématurément sa place à Lee Kang-In (25e). Mais la « vraie » image marquante de ces 45 premières minutes restera la vilaine blessure d’Achraf Hakimi, charcuté par Luis Diaz. En pleurs au moment de quitter la pelouse (entrée de Senny Mayulu, 45e+7), le latéral marocain -le jour de ses 27 ans qui plus est- comprit instantanément que sa participation à la prochaine CAN était plus que compromise. Double buteur, l’ailier colombien fut quant à lui exclu directement (après intervention de la VAR).

Du mieux en supériorité numérique. En vain…
À 11 contre 10 durant tout le second acte, le PSG aura eu le mérite de pousser. Malgré tout, les Franciliens auront mis du temps à inquiéter un Bayern qui aura tout fait pour pourrir la rencontre (du temps gagné à chaque 6m, chaque touche, etc) mais qui aura surtout excellemment défendu, dans le sillage d’un impérial Dayot Upamecano !
Comme un symbole, ce sont les deux parisiens les plus dangereux qui ont été décisifs sur la réduction du score. Principal détonateur des offensives parisiennes, Kang-In Lee a en effet délivré un centre léché pour la reprise en extension d’un Joao Neves entré quelques minutes auparavant et toujours aussi dangereux en box-to-box (73e, 1-2).
D’ailleurs, l’ancien de Benfica fut à deux doigts d’égaliser, mais sa tête (sur un nouveau centre du Sud-Coréen) passa au ras du poteau d’un Manuel Neuer complètement battu (81e). La légende allemande qui sortit une main en acier pour repousser la tentative de pichenette de WZE juste avant cette situation (78e).
Tombé sur un rival supérieur à lui à cet instant de la saison, le PSG a donc lâché ses premiers points en Champions League en 2025-2026. À charge aux hommes de Luis Enrique de rectifier le tir quand cela comptera vraiment au Printemps. Place maintenant à une autre affiche avec le déplacement à Lyon dimanche prochain.