L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux et de l'OM est revenu pour L'Equipe sur la victoire hier soir du Paris Saint-Germain face au FC Chelsea qui a, selon lui, appliqué une tactique difficilement perdurable sur 90 minutes.
« Globalement, le PSG s’est montré à la hauteur de Chelsea, une grosse machine, expérimentée. La seconde période laisse une très, très bonne impression et de gros espoirs pour la qualification. On a presque eu l’impression qu’il avait marqué trop tôt. En fait, c’est surtout Chelsea qui a impulsé un pressing très haut, qui a étouffé le PSG. Ce pressing a provoqué du déchet sur les sorties de balle parisiennes. Devant, Schürrle a joué comme un cinquième milieu. Il s’est mis minable et a permis à son équipe d’être positionnée plus haut. Notamment les deux milieux défensifs, Ramires et David Luiz. Très vite, le jeu long fut la seule solution. Mais avec Cahill et Terry, Chelsea récupérait tous les ballons. En première période, les trois milieux parisiens ont été gênés par la densité adverse. Mais, pour Chelsea, il était difficile de maintenir cette pression tout le match. En seconde période, Chelsea est revenu au visage qu’on lui connaît le plus souvent. Avec un bloc plus bas pour jouer le contre. La baisse d’intensité a permis au PSG de pouvoir mieux préparer ses sorties de balle. La stratégie à Stamford Bridge ? Après le repos, on a vu le PSG avec son identité de jeu. Il faut que le PSG reste dans l’idée de sa deuxième période : une récupération haute, une bonne utilisation du ballon, en passant par les côtés. Un élément important : les coups de pied arrêtés. Le PSG est impressionnant dans ce domaine. Sur chaque corner, Cech a été en difficulté. Le troisième but a fait basculer les choses du très bon côté. Le PSG marquera à Londres. Je suis confiant. »