Le journaliste Bruno Roger-Petit a, comme habituellement, commenté l'actualité du Paris Saint-Germain sur son blog. Il a cette fois-ci évoqué le bras de fer psychologique et tactique remporté par Cavani qui aurait réussi a imposer son point de vue quant à son positionnement sur le terrain.
« Bonne nouvelle au PSG. Edinson Cavani, qui incarne l’avenir, va rester à Paris, sauf événement surprise. Si l’on en croit les gazettes, les dirigeants du club parisien, Laurent Blanc inclus, aurait informé le joueur uruguayen de ce que le 4-4-2 promis par Leonardo lors de son transfert de Naples à Paris, l’an passé, verrait enfin le jour. Cavani aura donc gagné son petit bras-de-fer qui l’opposait à Laurent Blanc. Indirectement, Cavani a fini par imposer son point de vue à Laurent Blanc. Et la direction du PSG aussi. Ibrahimovic, qui a largement passé la trentaine, a l’essentiel de son avenir derrière lui. Dans la perspective des saisons prochaines, se séparer de Cavani, 27 ans et pas encore au pic de son potentiel, c’était se tirer une balle dans le pied. Il fallait donc lui donner des raisons de vouloir demeurer au PSG, et ces raisons commandaient de revenir au système de jeu promis par Leonardo, ce 4-4-2 que Laurent Blanc transforma en un 4-3-3 sans plan B, comme on le vit contre Chelsea. Les admirateurs de Laurent Blanc salueront son pragmatisme, sa souplesse d’esprit et sa faculté d’adaptation. Ses détracteurs y verront sans doute une nouvelle preuve que les marges de manoeuvre du technicien suprême du PSG sont limités, et que de Cavani à Thiago Silva en passant par Ibrahimovic, ce sont les joueurs qui décident de l’essentiel, avec la bénédiction de la direction du club. La vérité se situe probablement quelque part entre les deux extrémités de l’alternative, mais où ? Côté joueur(s) ou côté Laurent Blanc ? »