Le jeune attaquant du Paris Saint-Germain Lucas a accordé une interview au site internet de la FIFA dans laquelle il évoque sa non sélection en coupe du monde, la lourde défaite des siens, et la ligue des champions …
La Coupe du monde au Brésil
« Je ne suis pas allé au stade mais j’ai tout vu à la télévision ; je supportais le Brésil avec mes amis. Ce qui est arrivé à la Seleção est un cauchemar que personne n’aurait pu imaginer. Évidemment, tout le monde connaissait l’Allemagne. C’est une équipe qui figure toujours parmi les favoris. Ce qui est arrivé est un accident, comme cela arrive dans le football, malheureusement pour le peuple brésilien. Pendant la Coupe du Monde, j’ai vu de nombreuses personnes qui avaient des pensées négatives au sujet de notre pays, pour se protéger des problèmes. D’une certaine façon, je me sentais un peu comme si j’étais là aussi. J’avais passé beaucoup de temps avec cette équipe, qui n’a pas beaucoup changé depuis la Coupe des Confédérations. J’étais triste. La demi-finale, Marquinhos et moi l’avons regardée ensemble et c’était une expérience plutôt douloureuse. Personne n’a vraiment compris. Maintenant, il faut aller de l’avant. Le mal ne disparaîtra que quand on recommencera à jouer. »
Ses retrouvailles avec ses compatriotes du PSG
« Vous imaginez le nombre de personnes qui leur ont déjà parlé de ça, posé des questions, commenté. Je pense que ce qu’ils souhaitent avant tout, c’est oublier. Bien entendu, cela restera gravé dans les mémoires, mais le souvenir s’estompera à force de jouer. Pour moi, il faut tourner la page et aller de l’avant. Nous devons tous repasser en « mode Paris » et nous concentrer sur les compétitions qui nous attendent. La vie continue. »
Luis Felipe Scolari
« Tout le monde sait que dès que l’on parle, cela peut créer des polémiques. Tout le monde sait aussi que je n’ai pas disposé de la séquence de matches que j’aurais souhaité avoir. J’aurais voulu jouer plus. J’ai eu une occasion d’être titulaire sous les ordres de Felipão et j’ai finalement été remplacé à la pause en octobre dernier, lors d’une victoire 2-0 face à la Zambie. Cela a compromis mes chances, comme cela aurait été le cas pour n’importe quel joueur. Or, il faut jouer pour gagner en confiance. Auparavant, cela avait déjà été le cas. J’entrais en jeu à 10, 15 minutes de la fin, dans un match donné. Ce n’est pas une critique. C’est un choix de l’entraîneur et je dois le respecter. Bref, j’ai l’esprit tranquille. Rien ne sert de ressasser le passé, de repenser à ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes. Aujourd’hui, je veux juste pouvoir montrer ce dont je suis capable. La Seleção a toujours été mon objectif. Tout le monde sait qu’à chaque changement de sélectionneur, l’espoir et la motivation augmentent. Chacun sait que c’est un nouveau projet et que chaque entraîneur a sa façon de voir les choses. Je sais que j’en suis capable. Ce n’est pas par hasard si j’ai joué pendant près de trois ans en sélection. Cela dépend de moi ; je dois donner le meilleur de moi-même sur le terrain car je suis sûr que Dunga sera attentif. »