Le journaliste Bruno Roger-Petit s'en prend à l'arbitre du match entre Lens et Paris vendredi soir au Stade de France.
Le chroniqueur de l'émission de Cyril Hanouna Touche pas à mon Poste Bruno Roger-Petit se lâche sur l'arbitrage français :
«Cavani a été victime de l'incompétence. Même le président de Lens, Gervais Martel a reconnu que le fameux geste était un classique des célébrations de but de Cavani. Il le fait plus souvent qu'à son tour face aux tribunes du Parc des Princes, après ses buts, et pas un supporter parisien ne s'est jamais senti menacé de mort. Il ne visait symboliquement personne.
Qu'un arbitre de Ligue 1 ignore les coutumes des joueurs qu'il est censé arbitrer, histoire de bien décoder les gestes et attitudes, de ne pas commettre d'erreur d'interprétation, c'est une donnée assez hallucinante.
Quant à la jurisprudence sur les touchers d'arbitre, on a déjà dit ici, au moment de l'affaire Castro/Thiago Silva lors du PSG-Valenciennes de 2013, tout le mal que l'on en pensait. La faute de Cavani, c'est comme souvent, par sincérité et passion, d'avoir oublié que les arbitres français ont décidé qu'ils étaient de corps divin, et que les toucher, ne serait-ce qu'un peu, c'est attenter aux Dieux du football. Si faute du joueur du PSG il y a, c'est bien celle-là. Il aurait dû se souvenir de l'affaire Castro/Thiago Silva.
Cela étant, la faute politique de Cavani ne change rien au principal : M. Rainville a arbitré en dépit du bon sens, de l'intelligence et de l'esprit du jeu. Discernement zéro. Intuition zéro. Sensibilité zéro.
Par rigidité autant que méconnaissance du fonctionnement des hommes, il a transformé ce qui était un beau spectacle de football en un gâchis incomparable, tuant le dernier tiers de la rencontre. Quand on constate cette catastrophe, on se demande même si les spectateurs qui ont payé leur place ne devraient pas être remboursés au moins de ce même tiers du prix du billet.
Comment se fait-il que le système de sélection et de formation des arbitres français du football professionnel puisse accoucher de personnages aussi incompétents que M. Rainville ? Car ce dernier détient le triste record du nombre d'expulsés en Ligue 1 : 30 en quatre saisons et des poussières… M. Rainville est l'un des plus emblématiques robots désincarnés auto-satisfaits qui officient en Ligue 1 alors qu'ils n'ont aucune qualité humaine les présidant à arbitrer un sport où la psychologie des joueurs, des entraineurs et des publics est une donnée prépondérante… Tristesse…
Les arbitres de Ligue 1 : une faillite française…» a-t-il déclaré sur son blog.