Dix jours après son sacre historique en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain passe à la vitesse supérieure dans son projet de nouveau stade. Deux sites ont été retenus: Poissy (Yvelines) et Massy (Essonne). Le Parc des Princes, lui, semble définitivement hors jeu.

Pendant de longs mois, le club parisien avait prospecté partout en Île-de-France pour trouver un terrain pour son futur stade. Un travail dans l’ombre sans penser si cela était vrai ou non. Mais c’est désormais officiel, le club de la capitale accélère le processus.
Deux sites en finale : Poissy et Massy, choix stratégiques
Le PSG a officialisé ce mardi le lancement d’études de faisabilité sur deux terrains franciliens : l’ancien site Stellantis à Poissy et la ZAC de la Tuilerie à Massy. Choisis pour leur accessibilité, leur superficie (75 hectares pour Poissy, 20 pour Massy) et leur compatibilité avec les exigences du club, ces deux lieux ont devancé d’autres candidatures comme Aulnay-sous-Bois, Saint-Quentin-en-Yvelines ou Ris-Orangis.
Poissy, situé à seulement 6 kilomètres du Campus PSG, bénéficie d’un maillage autoroutier et ferroviaire complet (A13, RER A et E, Tram 13). Massy, plus éloigné (38 km), peut compter sur ses gares RER B et C, sa future station du métro Grand Paris Express (Ligne 18), A6, A10 et la N20, TGV et l’aéroport d’Orly.
Le club ambitionne d’y construire un stade ultramoderne, mais aussi un quartier de loisirs, inspiré des modèles américains, avec hôtels, restaurants et espaces de divertissement. Aucun choix définitif ne sera arrêté avant l’automne 2026, le temps de mener des études environnementales, logistiques et économiques approfondies.
Le Parc des Princes, définitivement hors-jeu ?
Ce projet ambitieux s’inscrit dans une rupture de plus en plus nette avec la mairie de Paris. Le refus catégorique d’Anne Hidalgo de vendre le Parc des Princes a poussé le PSG à explorer des alternatives. L’absence de la maire lors des célébrations de la Ligue des champions n’a fait que confirmer la froideur des relations avec le président Nasser Al-Khelaïfi.
Le Parc, considéré comme trop exigu face à la demande (98 % de renouvellement des abonnés, billetterie prise d’assaut pour chaque match), n’est plus envisagé dans les plans actuels. Le club mise désormais sur une infrastructure à sa hauteur, capable de répondre à ses ambitions sportives et commerciales.
Néanmoins, le long calendrier des études, et l’échéance des élections municipales à Paris en 2026, laissent entrevoir un éventuel retour du Parc dans les discussions sous une future mandature. Mais pour l’instant, c’est bien hors de la capitale que le PSG rêve de bâtir son avenir.