
Nkunku buteur avec l'Équipe de France
Sans Kylian Mbappé ni Lucas Hernandez (ménagés ), les Bleus ont laissé filer une belle occasion de valider dès ce lundi leur billet pour la Coupe du monde 2026. Accrochée en Islande (2-2), l’équipe de France devra encore patienter avant de fêter officiellement sa qualification. Compte rendu de cette soirée très moyenne des Bleus…
Un nul au goût amer
Tout avait pourtant bien commencé pour les hommes de Didier Deschamps. Dominateurs dans le jeu, ils se sont pourtant fait surprendre par une équipe islandaise courageuse et réaliste. Palsson, d’une frappe limpide à la 39ᵉ minute, a refroidi les espoirs français.
La réaction tricolore ne s’est pas fait attendre : à l’heure de jeu, Christopher Nkunku a égalisé d’une frappe puissante avant que Jean-Philippe Mateta, titularisé pour la première fois en sélection, ne donne l’avantage d’un joli geste de buteur. Mais une erreur d’alignement défensif a offert à Hlynsson l’occasion d’égaliser dans la foulée (2-2).
Une défense encore friable
Ce scénario, déjà vu, illustre une tendance préoccupante : les Bleus ont concédé au moins un but lors de leurs quatre derniers matchs. Deschamps s’en est agacé en conférence de presse :
« On a manqué de rigueur dans certaines phases. C’est frustrant, mais il faut garder la tête froide. »
Avec ce nul, la France conserve trois points d’avance sur l’Ukraine dans son groupe. Un succès le 13 novembre au Parc des Princes scellerait la qualification. Mais ce soir, les Bleus peuvent nourrir quelques regrets.
Le bon et le moins bon
S’il faut retenir les satisfactions, Mateta a marqué des points, tout comme Nkunku, de retour à un bon niveau. En revanche, la charnière Konaté-Upamecano a connu des flottements inquiétants.
La copie rendue reste correcte, mais l’ensemble manque encore de solidité et de constance pour aborder sereinement la suite des éliminatoires.
En clair : la route vers le Mondial n’est pas compromise, mais elle ne sera pas un long fleuve tranquille.