C’est un immense choc qui attend le Paris Saint Germain ce samedi 31 mai. C’est un match qui peut faire basculer dans une autre dimension le club parisien en quête de sa première Ligue des Champions. Tour d’horizon d’une finale aux allures de sommet européen.
Deux parcours différents mais une même ambition
L’Inter Milan arrive à Munich fort d’une campagne européenne maîtrisée. Les hommes de Simone Inzaghi ont impressionné par leur régularité et leur solidité défensive, ne concédant qu’une seule défaite depuis le début de la compétition. Mais c’est en quart de finale que les Nerazzurri ont frappé un grand coup, en éliminant un Bayern Munich qui rêvait de disputer une finale européenne dans son propre stade (1-2, 2-2), avant de faire chuter le grand FC Barcelone, avec une double confrontation épique face aux Catalans (3-3, 4-3 a.p.).
Le Paris Saint-Germain a connu un parcours européen intense. Après une phase de groupe mitigée mais marquée par une victoire mémorable contre Manchester City (4-2), le club a dû passer par les barrages, écrasant Brest (0-3, 7-0). En huitièmes, les Parisiens ont éliminé Liverpool aux tirs au but à Anfield, lançant un parcours très anglais. Ils ont ensuite battu Aston Villa (3-1, 3-2) en quarts, en faisant passer par toutes les émotions de nombreux supporters parisiens. Puis Arsenal en demi-finales avec deux victoires (0-1 à Londres, 2-1 à Paris), se qualifiant ainsi pour sa 2ème finale en 5 ans.
Des forces en présence qui promettent un duel de titans
Simone Inzaghi aligne principalement l’Inter Milan en 5-3-2 bien huilé. Dans les buts, Yann Sommer, solide cette saison avec 21 clean sheets, est un pilier. Il est protégé par un trio central emmené par Bastoni et Acerbi, avec Pavard espéré titulaire. Sur les côtés, Dimarco et Dumfries jouent un rôle essentiel, tout comme Çalhanoğlu dans l’animation du jeu, épaulé par Mkhitaryan et Barella. Devant, le tandem Thuram-Martínez (40 buts à eux deux) sera l’atout offensif numéro un.
Le PSG pourra compter sur son quatuor offensif étincelant composé de Dembélé, Barcola, Doué et Kvaratskhelia, capables de faire la différence à tout moment. L’entrejeu parisien, renforcé par l’émergence de Senny Mayulu, s’est aussi montré solide. La question reste de savoir si les hommes de Luis Enrique parviendront à briser la rigueur tactique italienne.
C’est en tout cas une affiche inédite pour cette finale de Ligue des Champions. Une finale entre deux écoles du football, deux projets opposés, et une seule place au sommet de l’Europe. Pour Paris, l’histoire est peut-être à portée de main.