
Les parisiens présents au Gala Paris for Good
Cette fois, ce n’était pas sur la pelouse du Parc des Princes que le Paris Saint-Germain a frappé fort, mais dans les coulisses d’un gala. Pour la deuxième édition de Paris for Good, soirée caritative organisée aux côtés de l’association Naked Heart France, le club de la capitale a pu récolté la belle somme de 4 millions d’euros. Une performance digne des plus grands soirs européens, mais pour une cause bien différente : l’inclusion des jeunes porteurs de troubles du spectre autistique.

Une soirée taillée comme un match de prestige
Ambiance de gala, mais atmosphère de grande affiche. Costumes noirs et robes de soirée ont remplacé les maillots, mais l’esprit d’équipe, lui, était bien là. Joueurs, dirigeants, légendes du sport, personnalités de la mode et de la culture : tout le monde s’était donné rendez-vous pour défendre un objectif commun.
À la baguette, la journaliste Ophélie Meunier, véritable chef d’orchestre de la soirée. En tribunes, la star Aya Nakamura est venue donner de la voix, comme un buteur qui conclut en beauté une rencontre déjà maîtrisée.
Et comme dans les grands matchs, il y avait aussi des moments de tension : la vente aux enchères. Des pièces uniques, dignes de véritables trophées – un siège du Parc gravé par VHILS, une paire d’Air Jordan 1 signée, ou encore une malle Louis Vuitton. Chacune de ces reliques a fait grimper le score pour atteindre le fameux total de 4 millions.
Le PSG joue collectif, au-delà du sport
Avec cette somme, le PSG ne se contente pas de soigner son image : il investit dans des projets concrets. Le programme One Team en est l’exemple parfait. Chaque semaine, des enfants avec autisme et des enfants neurotypiques partagent le même ballon, les mêmes entraînements, les mêmes sourires. Un football sans barrière, où l’inclusion est la règle du jeu.
En parallèle, Naked Heart France prépare déjà le terrain : formations spécialisées, partenariats culturels inclusifs, et surtout la création du premier Centre d’Intervention Comportementale Intensive Précoce en France. Une sorte de centre de formation, mais pour l’accompagnement et l’épanouissement des enfants autistes.
Une victoire au goût particulier
Dans le vestiaire des grands clubs, les victoires se comptent en trophées. Ici, elles se mesurent en sourires et en espoir. En récoltant 4 millions d’euros, le PSG prouve qu’il est capable de gagner en dehors des terrains, en mettant son blason au service d’une cause universelle.
Nasser Al-Khelaïfi l’a résumé comme un coach après un succès majeur : « Le Paris Saint-Germain veut être un grand club sur le terrain, mais aussi dans la société. » Un message clair, comme un cri du Parc : le football peut être bien plus qu’un sport, il peut être un moteur de solidarité
« Paris for Good, une victoire collective au-delà du terrain »
À l’issue de la deuxième édition du gala Paris for Good, qui a permis de récolter 4 millions d’euros, deux voix fortes se sont exprimées : celle de Natalia Vodianova, fondatrice de Naked Heart France, et celle de Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain.
Natalia Vodianova :« Paris for Good reflète l’ambition de Naked Heart : construire une société ouverte qui accueille les personnes autistes et neuro-diverses sans exception. En unissant nos forces autour du football aux côtés de PSG for Communities, nous créons des espaces où chaque enfant peut s’épanouir. L’inclusion n’est pas un idéal lointain, c’est une réalité que nous devons bâtir ensemble, pas à pas. »
«Chaque euro récolté est une victoire, mais c’est surtout un pas supplémentaire vers un monde où le sport rassemble au lieu de séparer. »
Nasser Al-Khelaïfi : « Au Paris Saint-Germain, nous croyons que la grandeur d’un club ne se mesure pas seulement aux résultats de son équipe sur le terrain, mais aussi à la capacité collective à créer de l’espoir et à impulser des changements concrets dans la société. À travers PSG for Communities et Naked Heart et, grâce au dîner de gala Paris for Good, nous avons la fierté de mobiliser la générosité de tous pour bâtir des projets durables destinés à soutenir des enfants et des familles qui en ont le plus besoin. »
« Oui, et c’est peut-être le plus important : prouver que le football peut être un moteur d’inclusion et de solidarité. »