Le Paris Saint-Germain, la cible parfaite

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  • Publié : 3 octobre 2024 à 10:13
À l'issue de cette deuxième journée de Ligue des Champions revisitée, le PSG s'est incliné à Arsenal (2-0) et la presse (pas que française) s'amuse à tailler le club de la capitale sans vergogne quitte à faire de la désinformation. Une attitude étrange et à géométrie variable lorsque d'autres clubs font de mauvais résultats. Explications.

Le schéma se répète. Comme chaque année, à chaque mauvaise performance, le PSG n'est jamais épargné, que ça soit par les supporters hostiles ou encore par la presse, toujours de plus en plus véhémente envers le club de la Ville-Lumière. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le Paris Saint-Germain est t-il discrédité à ce point ? Essayons de répondre à ces questions. 

 

Un PSG renaissant, pas au goût de tous

C'est connu, le Paris Saint-Germain a été racheté en 2011 par la branche QSI, un riche investisseur afin de donner un nouveau souffle au club de la capitale alors dans une période compliquée. Une relégation évitée de justesse, un manque de résultats et un club devenu terne. 

Le rachat par les Qataris aura été la meilleure chose qu'il puisse arriver. Une nouvelle dynamique, un nouveau budget, des nouveaux joueurs et de nouveaux objectifs. Le Paris Saint-Germain devient donc au fil des années une marque, une vitrine aux yeux du monde entier. 

Certes, avec tous ces changements, l'écart entre le PSG est les autres équipes françaises se creusent de manière exponentielle. Une rafle au niveau des trophées, une qualification à chaque Ligue des Champions et des gros noms (Neymar, Messi, Ramos, Ibrahimovic...). 

Une jalousie et une haine se créent au fur et à mesure du temps. Un mécontentement général émerge. Des supporters qualifient le club "QSG" (Qatar Saint-Germain) pour faire clairement comprendre que sans QSI, le PSG n'est rien. 

 

Du pain béni pour la presse 

Devenu l'une des meilleures équipes d'Europe (n'en déplaise à certains), le club Rouge et Bleu est donc scruté de partout. Chaque mauvaise performance est remarquée, amplifiée que ça soit par les supporters ou la presse. Ces derniers savent très bien comment faire pour entretenir cette mauvaise relation entre le PSG et le monde. 

En plus de cela, depuis 2 saisons maintenant, c'est Luis Enrique, coach atypique qui officie du côté de la capitale. Le technicien ibérique assume une relation conflictuelle avec la presse : "si je devais perdre 30% de mon salaire en ne parlant pas à la presse je le ferai, mais ce n'est malheureusement pas possible." 

Pour parler de faits concrets, mardi dernier, le PSG s'est incliné à l'Emirates Stadium et alors là c'est le drame. Toute la saison est remise en question et un "journaliste" a même laissé entendre qu'une démission de Lucho était une "éventualité". En bref, une grosse vague de désinformation. 

Depuis donc la saison dernière, le PSG essaie d'axer son effectif sur la jeunesse, afin de donner le plus de temps possible à tous les joueurs présents, privilégiant le collectif à l'individualité. La presse ricane et aime taper sur les doigts de Lucho en remettant en question cette philosophie. La mise à l'écart d'Ousmane Dembélé en est la preuve la plus récente. 

 

En conclusion

Tous ces facteurs (aussi amplifiés qu'ils soient) nuisent clairement à l'image du PSG, entretiennent cette moquerie et haine incessante. Le fait de perdre, de mal jouer un match ou de ne pas avoir encore gagné la Ligue des Champions "avec un tel budget" fait parler. 

Malgré cela, on sent un Paris Saint-Germain fort, un entraîneur avec (enfin) les pleins pouvoirs et une équipe qui vit pour le club. Un collectif bien huilé mais avec quelques blessures certes. L'objectif est désormais de prendre du plaisir à voir jouer cette équipe, pouvoir ressentir de nouveaux des frissons et laisser le coach travailler à son rythme afin d'avoir les meilleurs joueurs possibles. 

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