Les Parisiens établissent de nouveaux records
Le club parisien boucle l’exercice 2024-2025 avec un chiffre d’affaires historique de 837 millions d’euros. Plus qu’un simple record, c’est la preuve d’un modèle devenu l’un des plus solides et influents du football mondial.
Une saison historique, totale, absolue
Il y a des saisons qui marquent une génération. Celle du Paris Saint-Germain version 2024-2025 en fait partie.
Sur le terrain, les hommes de Luis Enrique ont tout raflé – ou presque. Une Ligue des Champions enfin conquise, suivie d’une Supercoupe d’Europe triomphale, un 13ᵉ titre de Champion de France, une 16ᵉ Coupe de France, un 13ᵉ Trophée des Champions et même une finale de Coupe du Monde des Clubs disputée aux États-Unis. Du jamais-vu dans l’histoire du club.
Cette moisson sportive a déclenché une onde de choc économique et populaire. À l’heure où la plupart des clubs européens affrontent un contexte financier tendu, le PSG, lui, affiche une santé insolente : 837 millions d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice.
Un cap symbolique, qui consacre l’aboutissement d’un projet lancé il y a quatorze ans, lors de l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI).
La croissance d’un empire
De 99 millions en 2011 à 837 millions aujourd’hui
Depuis 2011, les chiffres donnent le vertige : le club a multiplié par neuf son chiffre d’affaires, passant de 99 à 837 millions d’euros.
Une ascension bâtie sur une triple dynamique : excellence sportive, puissance de marque, et gestion rigoureuse.
Malgré un environnement concurrentiel moins favorable – des droits TV nationaux inférieurs à ceux de la Premier League et un stade à la capacité limitée , le PSG a su créer sa propre économie.
Les revenus commerciaux ont atteint 367 millions d’euros, tandis que les revenus “matchday” (billetterie, hospitalité, expériences au Parc des Princes) culminent à 175 millions, soit sept fois plus qu’en 2011.
Ce modèle repose sur une idée simple : transformer chaque victoire, chaque émotion, en valeur durable. Et le pari semble réussi.
Une croissance maîtrisée, un modèle durable
Au-delà de la performance brute, c’est la maturité du projet qui impressionne.
Autrefois dépendant des investissements directs, le PSG se finance aujourd’hui par sa propre activité.
Sa masse salariale – qui représentait autrefois plus de 111 % du chiffre d’affaires – est désormais inférieure à 65 %, gage d’une gestion saine et d’une crédibilité retrouvée vis-à-vis des instances européennes.
Cette transformation structurelle confirme la solidité du modèle QSI : un pilotage stratégique, des partenariats de long terme, et une vision claire d’un club global, moderne, mais économiquement responsable.
Une ferveur populaire sans équivalent
Le succès du PSG ne se limite plus au rectangle vert. Il se vit, se partage, se diffuse.
Le Parc des Princes a affiché guichets fermés pour la 170ᵉ fois consécutive lors du match PSG-Strasbourg, en octobre 2025, avec un taux de renouvellement des abonnements de 98 %.
La demande dépasse largement l’offre, un signe que le club a su transformer la fidélité en culture.
Dans les boutiques, l’effet est tout aussi spectaculaire :
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+210 % de ventes sur la boutique en ligne,
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+90 % en boutiques physiques,
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et le nouveau maillot Home 2025/26 bat déjà tous les records avec +40 % de ventes par rapport à la précédente version.
Chaque maillot devient un objet de mode, chaque collection une affirmation du “lifestyle parisien”. Le football n’est plus seulement un sport : c’est une culture, et Paris en est la capitale.
Un rayonnement mondial, générationnel
Le PSG, aujourd’hui, c’est une communauté planétaire de 235 millions de fans sur les réseaux sociaux.
Une fanbase jeune – près de 40 % ont moins de 24 ans –, ultra-connectée, qui consomme le football autrement.
Sur Twitch, le club est le plus suivi ; sur TikTok, il affiche plus d’un milliard de vues depuis juillet ; et il figure parmi les trois clubs les plus discutés au monde.
Ce positionnement digital en fait une marque sportive d’avant-garde, capable de rivaliser avec les géants du divertissement global.
Le phénomène dépasse les écrans : lors du Stadium Tour post-Ligue des Champions, plus de 110 000 visiteurs se sont rendus au Parc, dont la moitié venus de l’étranger.
À l’international, le club compte 14 boutiques officielles, 180 clubs de supporters répartis dans 92 pays, et 177 PSG Academy formant plus de 50 000 jeunes joueurs.
Un empire éducatif et culturel au service du développement du football “à la parisienne”.
Des partenaires fidèles, un modèle attractif
Le succès attire.
Les renouvellements récents avec Qatar Airways et FDJ United illustrent la confiance des marques mondiales dans le projet parisien.
Depuis le début de la saison, six nouveaux partenaires ont rejoint le club, portant le total à 31, dont plus d’un tiers présents depuis plus de cinq ans.
Dans un marché ultra-volatile, cette fidélité témoigne de la solidité du modèle économique et de l’attractivité du “brand PSG”.
Un club mondial, mais profondément parisien
Si son rayonnement est planétaire, le PSG reste ancré dans son territoire.
Selon une étude du CDES (2024), le club a généré 243 millions d’euros d’impact économique en Île-de-France et soutenu 2 300 emplois, dont 810 permanents.
Le Campus PSG à Poissy, inauguré en 2023, incarne cet ancrage : 16 500 m² dédiés à la formation, à l’éducation et à la performance.
Parallèlement, la Fondation PSG for Communities poursuit son action auprès des enfants défavorisés : plus de 300 000 jeunes accompagnés depuis sa création en 2000.
Un avenir déjà en marche
L’avenir s’écrit déjà.
Le club planche sur un nouveau stade, pensé comme une vitrine culturelle et économique du Grand Paris.
L’objectif : offrir une expérience immersive aux supporters, diversifier les revenus et ancrer durablement le PSG dans le paysage urbain et social francilien.
Parallèlement, le programme MyParis redéfinit la fidélité à l’ère numérique : expériences exclusives, accès privilégiés et offres sur-