AchraF Hakimi , présent ou pas pour la CAN ?
Le Maroc retient son souffle. Sorti sur blessure après un duel musclé avec Luis Díaz lors du choc entre le Paris Saint-Germain et le Bayern, Achraf Hakimi traverse un moment délicat à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations.
Le latéral droit marocain, pilier des Lions de l’Atlas et cadre du PSG, a été victime d’un violent tacle du Colombien qui a entraîné une torsion inquiétante de sa cheville droite. Si les premiers examens n’ont révélé aucune fracture, une entorse modérée a été diagnostiquée, obligeant le joueur à un repos forcé.
Une blessure au pire moment
Pour Hakimi, cette blessure tombe au plus mauvais moment. Entre la phase cruciale de la saison parisienne et la préparation de la CAN, le timing ne pouvait pas être plus délicat. Le staff médical du PSG, en lien constant avec la Fédération marocaine, suit de près l’évolution du défenseur.
« Achraf reste positif. Il met tout en œuvre pour revenir au plus vite, mais sans brûler les étapes », confie un proche du joueur.
Le natif de Madrid a entamé un protocole de rééducation spécifique au Camp des Loges, combinant travail musculaire, soins ciblés et séances de physiothérapie. L’objectif est clair : être opérationnel pour le début de la CAN, où le Maroc nourrit de grandes ambitions.
Un pilier indispensable des Lions de l’Atlas
Depuis la Coupe du monde 2022, Hakimi est devenu l’un des symboles de la réussite marocaine. Son influence dépasse le cadre du terrain : par sa vitesse, son tempérament et son leadership, il incarne l’esprit combatif des Lions de l’Atlas.
Walid Regragui, le sélectionneur, espère pouvoir compter sur lui dès le premier match de la compétition. « Hakimi est un élément essentiel de notre système. On veut le récupérer à 100 %, même si cela signifie attendre un peu plus longtemps », aurait glissé un membre du staff marocain.
Le compte à rebours est lancé
La CAN approche, et Hakimi le sait : chaque jour compte. Déterminé à défendre les couleurs de son pays, le latéral du PSG s’accroche à son objectif. Entre prudence médicale et volonté de fer, il poursuit sa rééducation avec une seule idée en tête être prêt pour le grand rendez-vous africain.
Pour le Maroc, son retour serait bien plus qu’une bonne nouvelle : un signal fort. Car avec Achraf Hakimi sur le terrain, c’est tout un peuple qui croit à nouveau à un sacre continental attendu depuis 1976.