
Le PSG et Lille n'ont pas réussi à se départager
Dans un match d’une faible qualité technique, le Paris Saint-Germain a été tenu en échec sur la pelouse du Lille OSC (1-1, 7e journée de L1). Le PSG reste néanmoins leader du Championnat.
Quatre jours après son retentissant succès sur la pelouse du Barça, le Paris SG retrouvait les affaires domestiques avec un déplacement périlleux à Lille, lui aussi brillant vainqueur en Coupe d’Europe cette semaine (victoire 0-1 à Rome). Encore plus qu’à Montjuïc, Luis Enrique alignait une équipe extrêmement remaniée, avec Lucas Chevalier, Willian Pacho et Bradley Barcola comme seuls titulaires habituels. Quentin Ndjantou en profitait d’ailleurs pour bénéficier de sa toute première titularisation chez les professionnels.
Trop peu de justesse
Si les permutations sont une marque de fabrique de ce PSG made in Luis Enrique, force est de constater qu’il n’en a jamais autant eu que durant les 45 premières minutes à Pierre Mauroy. Hormis le gardien et la charnière centrale, les 8 autres joueurs ont tous interverti à un moment ou un autre. Mais qu’importe cette articulation étant donné le cruel manque de propreté technique dans les pieds Rouge et Bleu. Une faiblesse notamment symbolisée par une nouvelle prestation paradoxale de Bradley Barcola, capable de faire des grosses différences mais perdant quasi-constamment le contrôle de la gonfle. Mais aussi par Warren Zaïre-Emery. Capitaine du soir, le Titi s’est dépensé sans compter, proposant constamment des solutions à ses partenaires. Mais bon sang…WZE a perdu un nombre incalculable de ballons….
Si l’objectif n’est pas de faire des fixettes étant donné le contexte, il faut rester un minimum objectif et critique. Et ainsi, comment ne pas également évoquer le cas Gonçalo Ramos ? Titulaire ce dimanche, l’attaquant portugais a traversé la soirée comme un fantôme, démontrant une énième (!!) fois qu’il n’était jamais autant utile qu’en sortant du banc.
L’aubaine pour les nôtres a été que les Lillois n’ont pas profité de cette première mi-temps (et même première heure) pour saisir leur chance. Attentistes et eux aussi pêchant dans leurs gestes, les joueurs d’un Bruno Genesio suspendu avaient pourtant les cartes en main pour mettre à mal ce PSG-là.
Une dernière demi-heure plus intéressante
La situation se débloqua finalement après la 60e et les entrées combinées de Vitinha (pour Mayulu), Hakimi (pour Mbaye) et, surtout, Nuno Mendes (pour Barcola). Seul sur sa planète en ce moment, le Portugais transforma un magnifique coup-franc des 30m (66e, 0-1). Il fallait au moins ce geste de génie pour donner l’avantage à un PSG peu inspiré. Dans un rôle de piston gauche dans le 3-5-2 sur lequel ont débouché les entrées susnommées, Nuno délivra ensuite un caviar à l’horizontal pour son alter ego Hakimi. Malheureusement, le Marocain rata sa reprise (83e).

Côté Dogues aussi, trois entrées ont fait la différence. Tout d’abord celles de Sahraoui (pour Bentaleb, 66e) et Igamane (pour Giroud, 76e). Sachant conserver la balle grâce à leur très bonne technique, les deux Marocains ont permis à tout le bloc lillois de remonter et ainsi aller chercher l’égalisation. Égalisation matérialisée par le troisième entrant, Ethan Mbappé. Servi par Igamane après une mauvaise passe d’Hakimi dans son camp, le joueur formé dans la capitale fixa Pacho avant de trouver le petit filet opposé d’un tir enveloppé (86e, 1-1). Le ballon passant entre les jambes de Beraldo, Chevalier tarda trop à aller au sol. Ne célébrant pas dans un premier temps, Mbappé reprit ensuite la pose iconique d’un Kylian présent dans l’enceinte nordiste pour l’occasion.
Au-delà d’E.Mbappé qui a égalisé, je trouve les entrées de Sahraoui et Igamane très précieuses pour le LOSC.
Les deux Marocains apportent cette justesse technique qui manquait cruellement aux Dogues pendant plus d’une heure.#LOSCPSG
— Karim Alex M. (Jinzo) (@karimalex_) October 5, 2025
1-1 score final. Un résultat à la fois frustrant et « réconfortant » quand on se penche sur la physionomie de la partie. Après la trêve internationale, Paris retrouvera le RC Strasbourg au Parc des Princes, le vendredi 17 octobre (8e journée).