Barcola ne trouve que la barre d'Unai Simon
Pris dans le tourbillon de San Mamés, le Paris Saint-Germain a dû concéder le match nul face à l’Athletic Bilbao (0-0, 6e journée de LDC). Pourtant, avec plus de réussite, le PSG aurait pu l’emporter.
Luis Enrique avait prévenu : jouer dans la cathédrale de San Mamés n’est jamais chose aisée. Irrégulier en ce début de saison (7e de Liga et 29e de C1 avant la rencontre de ce soir), l’Athletic Bilbao a pu compter sur son public pour tout de même tenir la dragée haute aux Parisiens.
Comme un ouragan…
Bénéficiant du retour de Désiré Doué sur le banc mais orphelin d’un Ousmane Dembélé malade, preuve que la guigne ne veut pas laisser tranquille le Paris SG en cette 1ère partie de saison, Lucho alignait Senny Mayulu dans l’axe de l’attaque, entouré par Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia. En face, Ernesto Valverde était privé d’Aymeric Laporte, blessé le week-end dernier en marge du succès devant l’Atlético de Madrid (1-0). C’est donc l’ancien parisien Yuri Berchiche, capitaine des Basques, qui prit place au sein de la charnière centrale. De retour comme Doué, Iñaki Williams démarrait quant à lui sur le banc (et y restera toute la rencontre).
Très vite, les Rouge et Bleu comprirent à quelle type d’opposition ils allaient faire face ce mercredi. Pressés très haut, les nôtres ont tantôt su ressortir le ballon pour placer des transitions tranchantes, tantôt fait preuve de déchet technique. Et plus les minutes passèrent en première période, plus le second cas de figure prit de l’ampleur, avec des Rouge et Bleu totalement acculés derrière la ligne médiane.
Si Fabian Ruiz n’a pas su convertir une transversale d’un Senny Mayulu plutôt mobile (18e), la première très grosse occasion intervint à la demi-heure de jeu avec un coup-franc excentré frappé directement par Alex Berenguer. De nouveau titulaire en l’absence de Lucas Chevalier et précieux comme contre Rennes samedi dernier, Matvey Safonov enleva le ballon du dessous de la barre (31e). Juste avant la pause, Mayulu faillit ouvrir la marque en reprenant une passe laser de Warren Zaïre-Emery, mais le Titi buta sur un solide Unai Simon (45e).
Il n’a manqué qu’un brin de réussite
Le retour des vestiaires se fit sans Marquinhos. Alors que l’on pensait que c’était à cause de la semelle reçue sur la cheville par Oihan Sancet, il s’avèrera que c’est en fait l’adducteur, selon les dires du principal intéressé en zone mixte après le coup de sifflet final. Quoi qu’il en soit, cette sortie prématurée du capitaine parisien nous a offert les premières minutes ensemble d’Illia Zabarnyi et Safonov. Sans histoire, évidemment.
Le début du second acte fut aussi (et surtout) marqué par le penalty vraisemblablement oublié par M.Siebert. Sur un centre au cordeau de Kvara, Joao Neves fut en effet balancé par Berchiche. Si Mayulu reprit au second poteau, sans succès, l’arbitre de la rencontre ne revint pas à la faute (48e). Mais cette opportunité traduit une physionomie changée, avec des Franciliens qui se sont procurés davantage de situations chaudes en 15 minutes que durant les 45 premières (48e donc, 52e, 57e). La plus brûlante de ces banderilles fut la transversale trouvée par Barcola. À la conclusion d’un fantastique mouvement collectif, l’ancien lyonnais s’amena le ballon, trompa Simon avec sa tentative mais vit la barre la repousser (65e).
Si leur débauche d’énergie s’est faite par (longues) séquences, les locaux auront surtout mis énormément d’impact dans tous les duels. Leur grand nombre de fautes (18) en est le vecteur. Mais malgré un regain de forme dans l’ultime quart d’heure, ce sont les Basques qui ont une nouvelle fois été mis en danger. Décalé par un Doué entré en cours de partie (62e), Fabian Ruiz a vu les Bilbayens sauver par deux fois leur maison. Unai Simon sur sa première tentative, puis Berchiche sur sa ligne sur le second ballon (86e).
Tenu en échec, le PSG a perdu une place au classement de la Saison Régulière (3e) et devra assurer au Sporting et contre Newcastle en janvier prochain pour valider sa qualification directe pour les 8es de finale. Avant cela, il reste à finir l’année 2025 avec trois derniers rendez-vous : samedi à Metz (L1), la finale de la Coupe Intercontinentale au Qatar mercredi 17 et un 4e déplacement successif, à la Beaujoire, pour y affronter les amateurs de Vendée Fontenay en Coupe de France.