Senny Mayulu et le PSG ont été gênés par le pressing agressif des Basques
Malgré son outrageuse domination en seconde période, le Paris Saint-Germain a buté sur l’Athletic Bilbao (0-0) et est resté muet, la faute notamment à un immense Unai Simon, infranchissable ce mercredi soir.
En déplacement sur la pelouse de San Mamés ce mercredi 10 décembre pour le compte de la 6e journée de la saison régulière de Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain s’est littéralement cassé les dents sur un mur. Et celui-ci a un nom : Unai Simon. Dans un grand soir et auteur de quatre parades déterminantes, le portier basque a tout bonnement écœuré les Franciliens. Outre leur manque de réalisme, les champions d’Europe se sont aussi distingués en première période par leurs difficultés face au pressing de Bilbao. Place donc aux enseignements de ce choc qui s’est soldé sur un score nul et vierge (0-0), le premier du PSG en C1 depuis la saison 2015/16 !
Le pressing de Bilbao a mis à mal le PSG
Même s’ils ont été bien meilleurs au retour des vestiaires et qu’ils ont considérablement dominé le second acte, la première période des joueurs du PSG a fait tache et n’a guère convaincu. La faute notamment au pressing basque. Très haut sur le terrain comme à leur habitude, les hommes d’Ernesto Valverde n’ont laissé aucun répit aux Rouge-et-Bleu. Très agressifs (21 fautes), les locaux ont acculé les Parisiens et les ont empêchés de se projeter. Un plan ambitieux qui a fonctionné à merveille et qui a montré que ce PSG peut se retrouver en difficulté lorsqu’il doit faire face à des pressings intenses et surtout très agressifs.
Des joueurs branchés sur courant alternatif
Durant la première période pour le moins décevante du PSG, plusieurs joueurs ont donné l’impression de ne pas se comprendre et de ne pas être connectés entre eux, à l’instar d’un Fabián Ruiz qui, une fois n’est pas coutume, a cumulé les mauvais choix. Trop molle et trop timorée, la bande à Luis Enrique s’est rendue coupable de nombreuses fautes techniques. Un fait inhabituel.
Un manque de réalisme flagrant
Si le PSG n’a pas marqué un seul but ce mercredi soir, ce n’est pas que de la faute d’Unai Simon. C’est aussi à cause de problèmes de finition aussi frustrants que problématiques à un tel niveau. À l’instar d’un Barcola qui a fracassé la transversale après avoir oublié un Kvaratskhelia esseulé devant les buts, les Parisiens n’ont jamais vraiment pris les bonnes décisions et ont pêché dans le dernier geste. Il faudra assurément régler la mire…
Avec ce nul, le PSG a vu le Bayern Munich le doubler et descend à la 3e position du classement général de la saison régulière de la C1.