Vitinha, l'homme des grandes soirées européennes

En inscrivant un triplé lors de la victoire face à Tottenham (5-3) ce mercredi soir, Vitinha a de nouveau enflammé le Parc des Princes et prouvé son statut de meilleur milieu du monde. Une influence capable de mener de nouveau le PSG sur le toit de l’Europe.

Avec une attaque remaniée en l’absence d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, Luis Enrique a pu compter sur son incontournable trio au milieu : João Neves, Vitinha, Fabian Ruiz. Usé par la fatigue ? Même pas en rêve.

Au terme d’un match difficile où Tottenham a su concrétiser les quelques maladresses parisiennes, Vitinha a planté trois buts pour offrir la victoire aux siens. Fabian Ruiz, de son côté, a inscrit le 3ème but, sur une offrande de João Neves.

La moteur du PSG

La question tendant à être posée aujourd’hui est simple. Vitinha, peut-il viser plus haut ? Plus haut qu’un simple triplé, plus haut qu’une seule Ligue des Champions, plus haut.. qu’une troisième place au Ballon d’Or ? Les amateurs de football le savent sans doute. Un match de football se gagne ou se perd avant tout au milieu de terrain.

Le PSG en est la parfaite illustration. Largement sollicités quand l’adversaire est de taille, Vitinha et ses deux coéquipiers (J. Neves, F. Ruiz) constituent systématiquement les pièces maîtresses du club parisien. Encore plus depuis qu’il est fragilisé par les quelques pépins physiques de début de saison. Ou marqué, comme hier, par de petits détails évitables. Comme le carton rouge de Lucas Hernandez pour un vilain coup de coude sur Xavi Simons (90+3). Mais aussi par des individualités qui tendent encore à dévoiler leur plein potentiel, comme Lucas Chevalier, pas tout à fait serein de nouveau sur sa ligne.

Ce mercredi soir, face à des Spurs un peu plus convaincants que face à Monaco (0-0), le PSG a centré sa force sur un milieu de terrain dominateur et de nouveau vainqueur de son duel direct avec celui de son adversaire.

Quand Richarlison a ouvert la marque, Vitinha a répondu d’une frappe explosive barre rentrante. Quand Randal Kolo Muani a rétorqué, le Portugais s’est de nouveau illustré sur un festival à l’entrée de la surface londonienne. Et au dernier quart d’heure, ce dernier a eu le sang-froid de concrétiser un penalty pour définitivement mettre les siens à l’abri (76e, 5-3) et s’offrir un triplé d’anthologie.

Il est sans aucun doute l’élément le plus important de ce PSG version Luis Enrique. Une force offensive comme défensive qui fait de lui l’un des meilleurs milieux du monde. Et avec un tel milieu, le champion d’Europe en titre est capable de mettre à mal n’importe quel cador sur la scène européenne.