
Le PSG est Superchampion d'Europe 2025 !
À court physiquement après seulement 7 jours d’entraînement et mené 0-2, le Paris Saint-Germain a trouvé les ressources nécessaires pour renverser Tottenham et s’adjuger la première Supercoupe d’Europe du football français (2-2, 4-3 t.a.b.). Immense !
Ils sont fous ces Rouge et Bleu ! Nous procurant certaines de nos plus grandes sensations de supporters lors de l’historique saison 2024-2025, les Parisiens sont repartis sur les mêmes bases pour ce nouvel exercice, nous faisant passer par des montagnes russes d’émotion. Revenus à l’entraînement il y a seulement 8 jours après le long parcours en Coupe du monde des Clubs au mois de juillet, les hommes de Luis Enrique affrontaient ce mercredi une équipe de Tottenham préparée comme il se doit, à 72h de son entrée en lice en Premier League.
Les Parisiens pas dedans
En dépit de ces considérations, Luis Enrique alignait à Udine un onze fleurant bon l’équipe-type, à deux exceptions près : les titularisations de Warren Zaïre-Emery en lieu et place d’un Joao Neves suspendu, et de Bradley Barcola, prenant numériquement la place de Fabian Ruiz et repositionnant Désiré Doué dans le cœur du jeu. Dans la cage francilienne, Lucas Chevalier faisait ses grands débuts, avec la lourde responsabilité de faire oublier un Gianluigi Donnarumma en partance pour Manchester City.
Et très vite, le désormais ancien portier lillois a cru devoir s’employer, quand Pedro Porro envoyait un missile de loin. Mais le ballon ne fut finalement pas cadré (1ère). 20 minutes plus tard, la doublure de Mike Maignan en Bleu claqua en corner la frappe de Richarlison, après un ballon récupéré dans les pieds d’Ousmane Dembélé (23e).
Car oui, en plus d’être bousculés physiquement par des Spurs conscients de l’état physique de leurs adversaires, les derniers vainqueurs de la Ligue des Champions enchaînèrent les fautes techniques. Le côté droit parisien fut le secteur le plus en difficulté, avec un Achraf Hakimi très maladroit à la relance et un Khvicha Kvaratskhelia totalement hors-sujet. Le Géorgien, frustré par son match au point de s’en prendre régulièrement à ses opposants, finit par être remplacé par Fabian Ruiz à l’heure de jeu. Mais on y reviendra plus tard.
Entre-temps, le club du nord de Londres ouvrit le score. Sur un coup-franc indirect, Cristian Romero remit dans la boîte. Joao Palhinha mit sa tête mais Chevalier détourna sur sa barre. Ayant bien suivi, Micky Van De Ven scora dans le but vide (39e, 0-1). Et alors que Paris s’était quelque peu remis la tête à l’endroit en fin de premier acte, mettant le pied sur le cuir, le début de la 2nde période fut cauchemardesque.
Des remplaçants en or
En effet, exploitant à merveille les failles parisiennes sur coups de pied arrêtés défensifs, les partenaires d’un Mohammed Kudus très remuant enfoncèrent le clou en doublant la mise dès le retour des vestiaires. Étrangement seul au second poteau, Romero vit Chevalier ne pas avoir la main assez ferme sur sa tête (0-2, 47e). On a même cru à une troisième réalisation similaire quand Danso envoya son coup de casque dans le petit filet (58e).
Mais une entrée changea la physionomie de la rencontre. Remplaçant Kvara (cf ci-dessus), Ruiz apporta beaucoup de volume dans l’entrejeu, permettant à ses coéquipiers d’avoir plus de temps pour faire les bons choix. La première matérialisation de cela intervint à la 66e, quand Doué fixa la défense Spurs avant d’enclencher au sol. Hors-jeu au moment de la frappe de Dez, l’Espagnol avait hérité du ballon avant que Bradley Barcola (meilleur parisien sur la première heure de jeu et malheureusement sorti sur blessure) ne conclut. But logiquement refusé donc (66e).
Mais ce sont finalement Lee Kang-In et Gonçalo Ramos qui firent basculer la partie dans l’irrationnel ! Respectivement entrés à la place de WZE (67e) et Doué (77e), les deux joueurs, aux situations pourtant très délicates du côté de la capitale, ont sauvé le PSG ! D’une frappe fuyante à l’entrée de la surface, le Sud-Coréen réduisit d’abord la marque (85e, 1-2) ; avant que le Pistolero n’égalise de la tête, sur un centre tendu comme un string de Dembélé (90e+3, 2-2). À l’orgueil, le Paris SG créa donc le miracle d’aller aux tirs-au-but, malgré ce contexte de préparation estivale inexistante !

Aux « pénos », Lee et Ramos assumèrent leur statut de supersub, quand Vitinha rata sa tentative d’entrée de séance. Dembélé mit le sien, tout comme Nuno Mendes pour conclure. Entre-temps, Lucas Chevalier se procurait son premier arrêt salvateur en se vengeant de Van De Ven (seul arrêt de gardien de la séance), tandis que le Français Mathys Tel mettait la gonfle à côté.
Un palmarès tout aussi doré
En remportant sa toute première Supercoupe (la première du football français par ailleurs -Paris s’était incliné contre la Juventus en 1996 & l’OM avait été suspendu de l’édition 1993, ndlr- ), le PSG empoche le 56e trophée de son histoire, en 55 ans d’existence, et lance parfaitement une saison qui s’annonce extrêmement difficile, surtout sur un plan physique. Élu homme du match par l’UEFA, Ousmane Dembélé file quant à lui tout droit vers le Ballon d’Or.
Prochain rendez-vous pour la « Lucho Team », dimanche à 20h45 sur la pelouse du FC Nantes, pour la 1ère Journée de Ligue 1.