Au lendemain de leur signature
au PSG, Alain Cayzac a présenté Everton et Souza à la presse ce
vendredi matin. Le Président parisien est revenu sur le mercato
hivernal du club et sur les qualités de ses recrues, avant de laisser
la parole aux deux joueurs et à Valdo.
Président, quel bilan tirez-vous du mercato du PSG ?
Alain Cayzac :
« Le mercato dhiver nest jamais facile. Je ne reviens pas sur les
épisodes Gouffran et Fred, qui nous ont fait perdre du temps. Paul Le
Guen a répété quil voulait des joueurs avec une vraie valeur ajoutée
et à des postes très précis, correspondants aux besoins du club. Nous
souhaitions également des joueurs que lon connaisse. Alain Roche et
Eric Pécout, de la cellule recrutement, ont supervisé ses joueurs à
plusieurs reprises. Ce ne sont pas des achats dimpulsion. Valdo nous a
confortés dans notre choix et a eu un rôle déterminant. Il ny a rien
de pire que de recruter pour recruter. »
Pouvez-vous nous présenter vos recrues : Everton et Souza ?
Alain Cayzac :
« Everton est un attaquant polyvalent qui peut jouer à droite, à gauche
ou derrière un autre attaquant. Nous le connaissons bien pour avoir
essayé de le recruter en juin. Cest un grand espoir du football
brésilien. Pour sa part, Souza possède déjà une belle carte de visite :
vainqueur de la Copa Libertadores (2005), Champion du Monde des clubs
(2005) et double Champion du Brésil (2006 et 2007). Il correspond tout
à fait au profil que nous cherchions puisquil évolue côté droit. Le
club de Sao Paulo souhaitait le conserver, ce qui explique que nous
ayons eu leur accord que très tardivement. »
Est-ce un handicap pour eux dêtre inconnus en France ?
Alain Cayzac :
« Le public parisien ne connaissait pas Gabriel Heinze, ni Ronaldinho,
ni Arteta, ni même Rai avant leur signature au PSG. Au Brésil, ils sont
loin dêtre des inconnus et je suis persuadé que le public Parisien
jugera après quelques matches si nous avons fait les bons choix. Il ny
a jamais de certitude, mais jai limpression que par le passé les
joueurs brésiliens ont plutôt bien supporté la pression à Paris. Ils
viennent dun pays où le football reste assez populaire (rires). Il y a
plus de sécurité avec un joueur brésilien rompu aux grands matches. »
Valdo
« Jai vu jouer Everton et Souza plus de cinquante fois, car jhabite
au Brésil et je vois presque tous les matches de notre championnat.
Souza est techniquement impressionnant et capable déliminer. Après,
cest à vous de juger sur le terrain. Everton est un jeune joueur. Un
inconnu ? Si tu viens au Brésil et que tu parles de Ben Arfa, qui pour
moi est le joueur le plus intéressant en France aujourdhui, tout le
monde va te dire : cest qui Ben Arfa ? Les gens sont ici en France,
moi je suis au Brésil et je peux dire quEverton est un bon joueur. Ce
nest pas un buteur, cest un attaquant qui peut percuter sur les côtés
et dont la principale qualité est la vitesse. »
Souza
Jai évidemment conscience de ce que représente ce numéro 10. A Sao
Paulo, je succédais déjà à Rai, donc je sais ce que cest. Tous les
ans, on mannonçait partant pour un club européen, mais Sao Paulo me
gardait toujours. Cette fois, jai eu la possibilité de rejoindre
lEurope. A Paris, je connais Cearà que jai affronté à
plusieurs reprises au Brésil, notamment en finale de la Copa
Libertadores 2006. Nous avons ensuite pris contact lorsque le PSG sest
intéressé à moi. Concernant Everton, il était mon adversaire direct au
Brésil lors du derby (rires). »
Everton
échos, via Valdo notamment, de ce que représente le PSG en France.
Jespère rapidement madapter. Avec Souza, nous nous connaissons pour
nous être affrontés lors du « Classico » entre Sao Paulo FC et les
Corinthians (rires). »