Si la priorité est de trouver un successeur à Paul Le Guen, quelques
changements dans lorganigramme devraient aussi intervenir. Selon nos
informations, la direction souhaite trouver le pendant sportif de
Philippe Boindrieux, directeur général en charge de ladministratif et
des finances.
Aujourdhui, même si des pistes extérieures demeurent, lhypothèse de
la promotion interne dAlain Roche, actuel responsable de la cellule
recrutement, prend de la consistance.
Ce dernier devrait voir ses prérogatives élargies et devenir
responsable du pôle professionnel du club. La dénomination exacte de
son poste nest pas arrêtée. Le principal intéressé na, a priori,
dailleurs jamais évoqué son avenir avec le patron de Colony Capital.
Son futur rôle consisterait à articuler la politique sportive du club
et à servir de relais entre la présidence et le terrain. Il
travaillerait alors en étroite collaboration avec Philippe Boindrieux,
ce qui est déjà le cas sur de nombreux dossiers (prolongations de
contrat).
Bureau vide
fonctionnement du club. Pour faire avancer le PSG, Bazin veut des
hommes qui oeuvrent ensemble sans perdre du temps et dénergie dans de
futiles querelles. En ce sens, le départ de Le Guen laisse une voie
royale à Roche. Les deux anciens coéquipiers ne sapprécient pas. Roche
était persona non grata au camp des Loges, son bureau est vide et sans
âme. Il devrait y venir beaucoup plus souvent la saison prochaine,
surtout si lentraîneur, encore une fois, se nomme Antoine Kombouaré,
lun de ses meilleurs amis et son partenaire préféré au golf.
Par la force des choses, il se rapprocherait du terrain et des joueurs,
ce qui nest pas pour lui déplaire. La communication pourrait également
faire partie de ses nouvelles attributions. Car le club a un besoin
impérieux de faire entendre sa voix. Depuis le départ de Charles
Villeneuve, le silence est sidéral et lentreprise PSG doit absolument
combler ce vide. Bazin na ni le temps ni le goût pour la chose. Roche,
figure emblématique du PSG des années Denisot, pourrait endosser ce
rôle, même sil goûte modérément la compagnie des journalistes.
Depuis son retour au club, en 2003, Roche a vu défiler quatre
entraîneurs et autant de présidents. Rester en poste, au milieu de
perpétuels remous, paraît suspect à certains. A tort sans doute, car
tous les dirigeants qui lont côtoyé ont mis en avant sa loyauté.