Sylvain Armand, on sent la bonne ambiance dans l'équipe du PSG. Comment allez-vous aborder ce match contre Marseille ?
On sait que c'est un match particulier pour beaucoup de raisons. Tout d'abord, il y aura beaucoup de monde au Parc des Princes. Pour une fois, ce match est un choc entre le deuxième et le troisième du championnat, donc c'est toujours plus excitant à préparer. Pour nous, la clé du match sera de ne pas changer nos habitudes. C'est-à-dire, jouer le plus possible dans leur camp et être solide.
Cela vous tardait-il de jouer un PSG-OM de haut niveau ?
Cela fait cinq ans que je suis là et c'est la première fois que Paris et Marseille se retrouvent en même temps aux premières loges du championnat. Pour moi c'est un moment particulier, un bel événement. J'espère que ce sera un bon match pour le public et que l'on gagnera pour les mettre à six points. Aujourd'hui, on regarde le haut du classement et on ne va pas s'en plaindre. Personne ne nous attendez là, alors il ne faudra pas gaspiller.
Est-ce que ce match peut avoir une grosse influence sur la fin du championnat au point de vue psychologique ?
Je pense. Si malheureusement, il nous arrivait de perdre, on se retrouverait à égalité avec eux. Si on arrive à gagner, on les devancerait de six points et psychologiquement, on peut les atteindre. C'est pour cela que l'enjeu sera important.
« Le match le plus excitant depuis mon arrivée »
Avez-vous le sentiment d'être favori pour ce Classico ?
Non, car Marseille a seulement perdu une fois cette saison à l'extérieur. Nous, on est performant à domicile. Cela fera un match équitable. Comme beaucoup d'équipes, on craint leur façon d'attaquer, leur aisance technique et leur vitesse. Mais au Parc des Princes, ils seront peut-être surpris par la pelouse (rires).
L'absence de Stéphane Sessègnon sera-t-elle préjudiciable pour vous ?
C'est quelqu'un d'important avec sa puissance et son dynamisme. Mais on a su faire sans lui à Lorient et cela sera la même chose contre Marseille. On aura d'autres armes pour le remplacer. Même s'il va nous manquer, il ne faut pas tout reposer sur un joueur.
Si on exclut le match pour le maintien l'an dernier à Sochaux. Est-ce que ce match est le plus important depuis votre arrivée au PSG en 2004 ?
Ce n'est pas le plus important, mais c'est le plus excitant.
Est-ce que le match aller au Vélodrome à été un déclic dans la saison de votre équipe ?
Oui parce qu'on s'est rendu compte que l'on était capable d'aller gagner chez une équipe qui avait clairement affiché ses ambitions. Cette victoire nous a aidés pour la suite et nous a permis d'en arriver là aujourd'hui.
« C'est peut-être l'année où l'on peut détrôner Lyon »
Le Paris-Saint-Germain peut-il être champion de France ? Si oui quels sont vos arguments ?
(Rires). On verra cela en fin de saison. Aujourd'hui, on ne peut pas dire si l'on va être champion de France. On a des gros matchs qui nous attendent. On reçoit Marseille, on ira à Toulouse, Lille et Lyon. Aujourd'hui, on est deuxième et content de ce que nous sommes en train de réaliser. Il ne faut donc pas s'arrêter là.
Lyon a pris un coup au moral mercredi dernier. Cela va être un plus pour Paris à l'occasion de cette fin de saison. Qu'en pensez-vous ?
Ils ont une compétition en moins. Ils vont se concentrer sur le championnat. Ils seront plus frais. N'oublions pas que c'est une équipe forte, qui a été au-dessus pendant quelques temps. Cependant, quand vous êtes à un point de Lyon à dix journées de la fin, vous vous apercevez que c'est peut-être l'année où l'on peut les détrôner.
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