Le 3 Février dernier, jour de son intronisation à la tête du PSG comme président « non exécutif », Sébastien Bazin déclarait : « La recherche dun dirigeant à plein temps continue. On souhaite de vrais talents pour amener ce club loin. Personne ne mimposera de calendrier. » Après le départ de Charles Villeneuve, lactionnaire principal du club avait pris les rênes et promu le directeur général délégué, Philippe Boindrieux, directeur général tout court.
Selon les derniers échos filtrant de lentourage du patron de Colony Capital Europe, il semble que cette direction provisoire ira au terme de la saison. Parce quil na pas (encore ?) trouvé la ou les personnes pour occuper les places de président, président- délégué, manager général et quil ne veut pas déstabiliser une organisation qui, pour linstant, fonctionne, Bazin milite pour ce statu quo jusquà la fin de la saison.
Lorganigramme actuel ne pénalise pas la vie du club au quotidien et cest sans doute fin mai, lorsque lon connaîtra le sort sportif du PSG (champion de France ? Ligue des champions ? UEFA ? rien du tout ?), que le patron du fonds dinvestissement tranchera. Si Le Guen annonçait son retrait du club à la fin de la saison, il se murmure avec insistance que Gérard Houllier, lactuel directeur technique national, pourrait le remplacer au poste dentraîneur, une fonction quil rêve de retrouver. Le terrain sa vraie passion lui manque énormément. Houllier succédant à Le Guen, cest un schéma qui sest déjà produit à lété 2005 à Lyon.
Le Parisien