Libération affirme mardi que l'épisode de la banderole injurieuse du stade de France «aurait pu facilement être évité» si a préfecture avait prononcé les interdictions préventives de stade préconisées par la police à l'encontre de cinquante supporters à risque. Selon une source anonyme du ministère de l'Intérieur citée par le quotidien, «cette demande n'a pas abouti. Sur les 50 noms proposés, seuls huit ont été interdits».
La liste des «50» avait été dressée par la cellule opérationnelle du Parc des princes (Copp), l'organisme de la police judiciaire attaché à la sécurité autour du PSG. La même source assure que «si cette sanction préventive avait été acceptée, les Boulogne Boys n'auraient jamais pu déployer cette banderole samedi au Parc des princes». Libération précise que la demande des limiers de la Copp «s'est perdue dans les méandres de leur hiérarchie» et que «le préfet n'a peut-être même pas été mis au courant de l'existence de cette liste».
Fillon condamne
Les condamnations politiques et sportives se sont poursuivies, mardi. François Fillon a exprimé sur France Inter «son dégoût» et sa «colère». Le Premier ministre s'est dit déterminé à ce que de tels comportements soient «très très durement sanctionnés». Le président de la république devait recevoir en fin de matinée les responsables du RC Lens et le député-maire de la ville.