Alain Cayzac, le PSG est de nouveau seizième à trois points du premier relégable¦
áa reste préoccupant. On savait que si on ne marquait pas de point dimanche, on resterait dans le bas du tableau. On est toujours à trois points du premier relégable, comme avant le match. Il va falloir se bagarrer jusquau bout. Il y a des motifs despoir sur ce match avec une bonne première mi-temps, avec 35 bonnes premières minutes où on a dominé la partie. Et voilà, on se relâche, on prend deux buts et on perd ce match.
Après la lutte la saison dernière pour le maintien voyez-vous des similitudes entre les deux saisons ?
Vous me parlez de maintien mais ce nest pas mon obsession. Mon obsession, cest dessayer de remonter au tableau. On peut voir le pire. Je ne suis pas idiot. Je sais bien que rien nest gagné et que pour dix-sept présidents de clubs, ce nest pas gagné non plus. On est tout un paquet déquipes dans un mouchoir et la bataille va être rude. Il y a peut-être deux ou trois équipes détachées dans le haut du tableau mais ensuite, tout le monde est concerné par la lutte. Cest un championnat particulier.
Mais par rapport à lannée dernière quest-ce qui change ?La différence avec lannée dernière, cest quil y avait un peu moins besoin de points pour sen sortir. Maintenant, ça ne sert à rien de transmettre de linquiétude. Il faut être positif et considérer quon a fait globalement un bon match à Marseille. Désormais, il faut tout faire pour que ça se concrétise dès samedi au Parc contre Monaco. Ils ont perdu 6-0 contre Bordeaux. On peut tout dire : ils peuvent être mal comme ils peuvent aussi avoir une vraie envie de se refaire une santé. Ensuite, on aura deux déplacements très difficiles. Cest ni plus ni moins dur quavant ce match. áa sera la bagarre, la bagarre, la bagarre jusquà la fin.
Mais êtes-vous inquiet ? Arrêtons de parler dinquiétude. Linquiétude, langoisse, si tout le monde commence à prononcer ces mots-là, les joueurs vont être angoissés et inquiets. Ils ont montré dimanche quils étaient costauds. Ils ne sont pas arrivés avec la peur au ventre. Nous sommes simplement vigilants. On sait que rien nest gagné, quon est à trois points de la relégation, mais aussi que nous sommes à cinq points de places plus honorables. Mon discours est le même quavant ce match. Si on avait pris un point, on ne respirerait pas beaucoup plus mais on aurait fait un petit pas de plus. áa ne sert à rien de ressasser les angoisses et de comparer avec lannée dernière. A cette période lannée dernière, ce nétait pas très positif non plus. Je ne veux pas comparer mais on paraît plus solides, mieux en place. Mais a contrario, je ne peux pas vous dire non plus que je suis content alors que nous venons de perdre et que nous avons pris un seul point contre Le Mans.
Avez-vous une explication sur linversement de tendance avec maintenant des victoires au Parc et des défaites à lextérieur ? Je nai pas dexplication. Je dirai juste que si on se remet à gagner au Parc, cest la moindre des choses. Cette série négative au Parc était totalement incompréhensible. A lextérieur, peut-être que nous sommes un peu plus attendus. Les équipes adaptent peut-être leur façon de jouer à notre manière dévoluer. Cest vrai quon marque moins de points, même si on fait des matchs convenables sur le plan du jeu.